Andréa Lindsay et Luc De Larochellière: De véritables complices

Par Éditions Nordiques 26 novembre 2013
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Depuis le lancement de leur album en duo «C’est d’l’amour ou c’est comme», Andréa Lindsay et Luc De Larochellière ont eu la chance de se produire un peu partout au Québec pour y présenter les chansons de ce disque et leur plus grand succès. Amoureux dans la vie et sur scène, le couple s’amènera sur la Côte-Nord pour se produire le 28 novembre à 20h à la Salle Jean-Marc-Dion.

L’idée de former un duo n’est pas une initiative du couple, mais s’avère être tout de même une décision mûrement réfléchie. «L’idée est née, il y a deux ans. On doit l’avouer, elle n’est pas née dans notre tête, mais plutôt dans celle de mon gérant, Pierre Lachance, qui avait alors acquis GSI musique où était signé Andréa, soulève-t-il. Nous étions déjà en couple depuis peu. Il a cru en la rencontre de nos deux univers et on doit admettre que ça fonctionne.»

Autant pour l’un que pour l’autre, le fait de travailler à deux sur un même projet apporte beaucoup à la dynamique du couple et au parcours artistique. «C’est fascinant de travailler avec un artiste comme Luc. C’est intéressant de voir comment l’autre travaille. Ça nous permet d’apprendre d’autres approches, a constaté Andréa. Au début, on avait des réserves. On ne voulait pas que ça nuise au couple. Nous y avons donc réfléchi avant de nous lancer.»

Le mariage de deux univers musicaux
Ce projet d’album en duo permet à deux univers musicaux de se rencontrer soit celui d’Andréa Lindsay, beaucoup plus pop, et celui de Luc De Larochellière plutôt folk. «J’ai eu des années pop, d’autres plus rock, d’autres plus folk. Mon plus récent disque solo, «Un toi dans ma tête», était effectivement folk. Cependant, ce qui nous relie, c’est l’amour de la musique. Travailler avec Andréa m’a ramené à une voie plus pop. Ça m’a donné l’occasion d’y retourner», admet cet auteur-compositeur-interprète actif, depuis plus de 25 ans, dans le paysage musical québécois.

«Quand j’écris, j’ai souvent des phrases qui sortent en anglais, confie Andréa. C’est ma réalité. J’ai beaucoup de plaisirs à apprendre le français, mais je suis née anglophone. Le fait de choisir un titre anglophone pour une chanson francophone représente bien mon univers. Dans ma réalité, les deux langues se mélangent. C’est une belle dualité.» À cela, Luc souligne que sa chanson la plus jouée dans la francophonie a pour titre «Cash City».

En spectacle
Lorsqu’ils seront sur scène, Andréa Lindsay et Luc De Larochellière seront accompagnés de trois musiciens multiinstrumentistes. «Ils sont allés chercher toutes les couleurs que l’on retrouve sur l’album. On y retrouve de nombreux instruments et les arrangements ont été retravaillés. Nos grands succès en solo sont revisités à la sauce «C’est d’l’amour ou c’est comme». On les a adaptés au spectacle», a-t-elle précisé.

«Les gens qui aiment nos répertoires respectifs seront très satisfaits du spectacle. Le commentaire qui nous revient le plus souvent est celui que notre spectacle fait du bien aux gens. On se sent utile quand on reçoit ce genre de commentaires. C’est fort apprécié», enchaîne Luc.

(Photo : courtoisie)

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