Carmen: quoi de mieux pour s’initier à l’opéra?

Par Éditions Nordiques 2 novembre 2011
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Sans peut-être même le savoir, vous connaissez plusieurs des pièces de Carmen, probablement l’opéra le plus connu et le plus joué. Le classique visitera la Salle Jean-Marc-Dion le 3 novembre prochain, grâce à Jeunesses musicales du Canada. Le Nord-Côtier a discuté opéra avec l’interprète de Carmen, Caroline Bleau.

Carmen, c’est le premier opéra auquel a assisté Caroline Bleau. C’est aussi cette pièce qui lui a donné le goût d’en faire. «C’est très enivrant, c’était un rêve de jeunesse.» Mais c’est aussi un rôle exigeant, que plusieurs considèrent comme l’un des plus durs à interpréter. Et le fait que la pièce soit si célèbre met de la pression. «On ne peut pas se permettre de faire des erreurs. On se donne à fond.»

Tragique triangle amoureux
Le triangle amoureux est un moteur fréquent au théâtre et au cinéma. Celui de Carmen est toutefois particulièrement tragique. Carmen est une bohème et une courtisane. «Elle est en quête de liberté et est amoureuse de l’amour», résume la chanteuse. Don José tombera amoureux fou d’elle, alors qu’elle préfère les bras d’Escamillo, le toréador. Par jalousie, Don José commettra l’irréparable: tuer l’amour de sa vie, Carmen.

Caroline Bleau louange la mise en scène de Alain Gauthier. Dans un décor sobre et minimaliste – afin de pouvoir s’adapter à toutes les salles, «il a misé sur la complicité des personnages et sur leur psychologie.» Elle ne tarit pas moins d’éloges pour la pianiste qui les accompagne. «Elle est incroyable, elle joue de manière divine!»

«C’est le meilleur opéra pour s’initier. Les airs sont connus, il y a de l’action, il y a de l’humour, c’est touchant, et on s’identifie facilement à l’un ou l’autre des personnages», fait valoir l’interprète de Carmen. Elle souligne par ailleurs que le public d’opéra se rajeunit, par intérêt de la jeune génération, mais aussi parce que le milieu lui-même se dépoussière.

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