“ [Les gens] s’en vont ailleurs. Ils recherchent de la job ailleurs, parce que le coût de la vie augmente. ” -Guylaine Vachon, directrice du Centre d’amitié autochtone de Sept-Îles
Le milieu des affaires est affecté par la pénurie de logements. “On essaie d’attirer des jeunes familles sur la Côte-Nord pour assurer une […] pérennité pour les entreprises et la croissance économique de Sept-Îles, mais les logements qui sont disponibles sont souvent impossibles pour ces personnes-là”, affirme le directeur général de la Chambre de Commerce de Sept-Îles Uashat mak Mani-utenam, John-James Blanchette. “Les jeunes familles ne viennent pas toutes travailler dans […] les grandes industries [avec] un salaire de 100 000$ et plus”. Pour lui, il faut des logements pour tous les niveaux de salaire : “On a une dissonance entre le prix des logements et la tranche d’âge qu’on veut aller chercher.”
Même son de cloche du côté du Centre d’amitié autochtone de Sept-Îles, qui milite pour les droits des citoyens autochtones dans les villes. Quelqu’un “paie juste un logement et il n’est plus capable de se nourrir”, affirme la directrice, Guylaine Vachon. De plus, pendant leur recherche de logement, beaucoup “se font skipper parce qu’ils sont Autochtones”, dit-elle. La situation amène une exode des jeunes. “[Les gens] s’en vont ailleurs. Ils recherchent de la job ailleurs, parce que le coût de la vie augmente.”
“Si on n’a pas de logements, […] on ne peut pas attirer de nouveaux travailleurs, de nouvelles familles”, commente pour sa part, Denis Miousse, le maire de Sept-Îles. “Et c’est pour ça qu’on a mis en place le comité habitation”.
Le comité qui s’active à trouver des solutions aux problèmes de logements sur le territoire prévoit la construction de 60 logements, dès cet été. Il cherche des terrains disponibles pour de la construction résidentielle.
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