Les pompiers de Sept-Îles occupés par des feux extérieurs

Par Sylvain Turcotte 5:25 PM - 14 mai 2024
Temps de lecture :

Un des cinq feux extérieurs qui ont nécessité l’intervention des pompiers de Sept-Îles dans les derniers jours. Il s’agit de celui dans Place de l’Anse. Photo courtoisie

Les pompiers de la Sécurité incendie de Sept-Îles n’ont pas chômé dans les derniers jours. Ils sont intervenus à cinq reprises pour des feux extérieurs entre le 10 et le 13 mai.

Un des feux a d’ailleurs nécessité la collaboration de la Société de protection des forêts contre le feu SOPFEU, soit à Maliotenam, samedi, en début d’après-midi.

Il s’agit d’un feu de forêt entre le quartier résidentiel et la plage qui a touché 0,1 hectare. Les pompiers n’ont pu s’y rendre directement avec leurs camions. Ce sont deux citoyens qui ont maîtrisé l’incendie. La SOPFEU a procédé à l’extinction final.

La veille, les pompiers étaient intervenus aux abords du bois derrière l’école Camille-Marcoux.

Samedi soir, un feu de broussaille dans le secteur de l’Anse a aussi nécessité l’intervention de la Sécurité incendie.

Vingt-quatre heures plus tard, les pompiers ont eu à éteindre un feu de camp laissé sans surveillance par un itinérant près de la rue Retty et du boulevard Laure.

Pour le dernier incendie, c’est un appel reçu de la tour de contrôle de l’aéroport qui a mené les pompiers vers Moisie/Maliotenam. Après plus d’une heure de recherche, c’est grâce à un avion qui survolait la zone qu’ils ont pu avoir de meilleures coordonnées. Il s’agissait d’un feu contrôlé sur les terrains de l’Autodrome.

« Il n’y a pas eu de propagation, ni de conséquence vu le pit de sable », a fait savoir le directeur du Service de la sécurité incendie, Joël Sauvé.

La Sécurité incendie rappelle que de nombreux incendie de végétation sont causés par des mégots de cigarette, des allumettes et autres articles de fumeur. Il s’agit de la source de certains feux des derniers jours, selon le directeur.

« D’ailleurs, les feux qui naissent dans les broussailles sèches, le long d’une route ou d’un sentier, sont souvent la conséquence directe d’un mégot de cigarette jeté au sol », souligne-t-on.

M. Sauvé indique que ça ne prend que quatre heures d’ensoleillement au printemps pour que le dessus de l’herbe s’allume.

La prudence est de mise lors des excursions en forêt ou à proximité avec la venue du beau temps pour éviter de telles catastrophes.

Pour le territoire de Sept-Îles, le danger d’incendie est élevé selon la carte de la SOPFEU.

Marcelin Vollant et Jimmy John Mckenzie, les deux citoyens qui ont maîtrisé le feu de forêt de samedi à Mani-utenam. Photo : Kimesse Fontaine

Partager cet article