Jean-Marie Martin : 25 ans au service de l’histoire à Port-Cartier

Véritable mordu d’histoire, Jean-Marie Martin laisse sa place à la tête de la Société historique et patrimoniale de Port-Cartier, après plus de 25 ans de travail.

« C’est dommage que je sois malade, parce que j’aurai encore continué », lance-t-il.

Étant originaire de Rivière-Pentecôte, il a toujours été attaché à son coin, comme il le dit. Cette passion l’a poussé à se lancer corps et âmes dans de nombreuses recherches pour documenter l’histoire de Port-Cartier et s’impliquer dans sa diffusion.

« Je passe mon temps à faire de la recherche. Même si je suis malade, je continue à lire pour en apprendre plus. »

Combinant son implication dans sa communauté et son amour pour l’histoire de la région, M. Martin a été une figure importante durant les derniers 25 ans pour la conservation et la diffusion de ce savoir.

C’est en 1999 que les premiers balbutiements de la Société historique et patrimoniale de Port-Cartier ont eu lieu, dans le cadre du 50e anniversaire de l’incorporation de Port-Cartier. Une exposition avait eu lieu dans l’aréna. Un kiosque a été mis en place pour présenter l’histoire de la Municipalité. À la suite de l’événement, la Société a officiellement été fondée. Elle a ensuite loué le sous-sol de l’église Sacré-Cœur de Port-Cartier. De fil en aiguille, elle a commencé à y présenter de petites expositions.

Après une quinzaine d’années, la Société s’est installée dans l’ancienne Église baptiste et elle y a inauguré le Centre d’interprétation de l’histoire de Port-Cartier.

Jean-Marie Martin ne cache pas sa fierté de la réussite de ce Centre, qui reçoit environ 1 500 visiteurs annuellement.

Il se dit triste de devoir quitter son poste de président de la Société, mais heureux de voir que le Centre d’interprétation va bien et que son avenir est entre bonnes mains. Un nouveau groupe de sept administrateurs et deux représentantes de la Ville de Port-Cartier, sous la direction de Mme Violaine Doyle, assumeront la direction de la Société.

Parmi ses souhaits pour le Centre, il espère qu’il continuera à gagner en notoriété dans les prochaines années, pour que plus de gens viennent le visiter. Il insiste pour que les groupes scolaires continuent à s’y rendre, afin que les plus jeunes connaissent l’histoire de Port-Cartier.

Durant toutes ces années de passion pour l’histoire, il souligne le soutien de son épouse, Marguerite Bezeau-Martin.

« Si elle n’avait pas été là pour me seconder, je n’aurais pas pu accomplir tout ce que j’ai fait pour le patrimoine à Port-Cartier », conclut-il.