En quête d’un logement à Sept-Îles
Le Journal s’est mis dans la peau d’un travailleur à la recherche d’un logement à Sept-Îles, pour le 1er juillet. Notre expérience confirme que cette quête est loin d’être gagnée d’avance.
Le Nord-Côtier a fait des recherches pour dénicher un logement pour un travailleur fictif.
Pour une personne voulant un bail d’un an à partir du 1er juillet, seulement six logements étaient disponibles en date du 8 mai.
Au total, neuf logements ont été identifiés sur neuf pages Facebook de location de logement de la région, sur Marketplace et chez les cinq agences de gestion immobilière de Sept-Îles. Deux endroits sont des chalets de luxe aux plages avec trois et quatre chambres. Pour ceux-ci, notre travailleur aurait dû se trouver des colocs pour séparer le loyer de respectivement 2600$ ou 3000$.
Un autre appartement n’était disponible qu’à partir du mois d’août, donc un mois après l’arrivée du travailleur fictif. Nous voici donc devant six options restantes.
Parmi celles-ci, il y a un trois et demi offert par Devcore, qui réclame un frais administratif de 125$ pour l’analyse du dossier, qui doit ensuite permettre une visite. On nous a indiqué que c’est un dépôt de 100$ pour les clés et un paiement de 25$ pour l’enquête de crédit.
Or, selon le Tribunal administratif du logement, « un locateur ne peut pas exiger un dépôt, qu’il s’agisse des clés ou des meubles. »
En se présentant en personne au bureau administratif de Devcore et en insistant un peu, on nous a tout de même permis de visiter un appartement en rénovation, sans payer le dépôt.
*Aucun des logements identifiés n’accepte d’animaux.
**Au cours de la semaine dernière, un cinq et demi à 1200$ qui faisait partie de la liste a été loué. Il n’a jamais réellement été disponible pour notre travailleur fictif, qui était deuxième sur la liste d’attente.
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