Des sites abandonnés sont restaurés sur le Nitassinan

Par Vincent Rioux-Berrouard 11:05 AM - 14 mai 2024
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Environnement Côte-Nord agit, entre autres, sur les dépotoirs clandestins.

La minière Rio Tinto IOC, en collaboration avec l’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL), a entrepris de restaurer des sites abandonnés sur le territoire ancestral de la nation Innu de Uashat mak Mani-utenam.

Les spécialistes environnementaux de l’IDDPNQL, avec les membres de la communauté Uashat mak Mani-utenam, sont activement engagés dans le démantèlement d’infrastructures désaffectées comme d’anciennes pourvoiries ou dépotoirs présents sur le Nitassinan.

Pour permettre la relocalisation sécuritaire et efficace de matériaux, les wagons et le chemin de fer QNS&L, longeant 418 kilomètres vers Sept-Îles, sont utilisés pour le transport.

En plus des effets environnementaux positifs, ce projet permet d’améliorer la compréhension d’IOC à l’égard de l’utilisation du territoire et du savoir-faire traditionnel des Innus. 

« Notre collaboration avec l’IDDPNQL et la communauté de Uashat mak Mani-utenam démontre notre implication envers la réhabilitation des terres de manière responsable, tout en entretenant des relations durables et en créant un réel impact », a commenté le président et chef de la direction d’IOC, Mike McCann.

Cette initiative pour la restauration de sites abandonnés a été récompensée. RIo Tinto IOC a remporté le Prix d’excellence environnementale de Vers le développement minier durable (VDMD) de l’Association minière du Canada.

« Nous sommes honorés de recevoir ce prix qui souligne notre engagement en faveur de la responsabilité environnementale et de l’engagement communautaire », affirme M. McCann.

Le directeur général de l’IDDPNQL, Alain Bédard, a indiqué que ce projet n’aurait pu être possible sans la participation d’IOC et de la communauté.

« Nous sommes ravis que cette initiative puisse servir d’inspiration en matière de responsabilité environnementale et de collaboration avec les Premières Nations. Ce projet n’aurait pu avoir les impacts escomptés sans la participation d’IOC et des membres de la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Nous espérons que les réussites de ce projet serviront d’exemples », dit M. Bédard.

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