La crise du logement serait la première cause des troubles de santé mentale
Un camion de déménagement rempli de meubles et de boîtes à Montréal, le 1er juillet 2016. La crise du logement serait devenue la cause la plus fréquente des problèmes de santé mentale pour les patients en psychiatrie au Québec, selon le RRASMQ. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes
La crise du logement est devenue la cause la plus fréquente des problèmes de santé mentale pour les patients en psychiatrie au Québec, selon un coup de sonde du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale au Québec (RRASMQ).
C’est ce qu’a indiqué dimanche l’organisme lors d’une conférence de presse tenue en partenariat avec le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).
Les deux groupes ont présenté une lettre ouverte qui s’adresse directement à François Legault et qui sera publiée dans les médias, mardi.
En son sein, plus de 300 organismes spécialisés en logement ou en santé mentale implorent le premier ministre du Québec, François Legault, de prendre des mesures concrètes pour résorber la crise du logement.
Il n’y a actuellement pas de lueur d’espoir, a dit Cédric Dussault, porte-parole et co-coordonnateur au RCLALQ.
Il remarque «de plus en plus de désespoir chez les locataires qui contactent les comités logements et les associations de locataires».
D’après lui, l’augmentation des problèmes de santé mentale est une conséquence de la crise du logement.
Les loyers élevés, les évictions et les logements insalubres peuvent causer de l’anxiété, des dépressions et de l’insomnie, qui peuvent mener à des pensées suicidaires, informent le RCLALQ et le RRSAMQ.
Le RRASMQ a sondé 35 organismes ressources présents sur le terrain pour en arriver à ces conclusions.
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