Bien vivre coûte plus cher à Sept-Îles qu’ailleurs au Québec

Par Emy-Jane Déry 12:19 PM - 29 avril 2024
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Sept-Îles. Photo Bruno Misson

Pour vivre hors de la pauvreté, une personne seule travaillant à temps plein doit gagner au moins 30$ de l’heure à Sept-Îles, soit le revenu le plus élevé parmi sept municipalités de la province analysées par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). 

Le revenu viable est décrit comme le “revenu après impôt nécessaire pour un panier de biens et de services qui permet une vie hors de la pauvreté”, par l’IRIS, qui a publié lundi une étude sur le revenu viable en 2024. 

“Le calcul du revenu viable indique ce que représente un niveau de vie digne, au-delà de la seule couverture des besoins de base. Cela signifie notamment de pouvoir faire des choix et d’être en mesure de faire face aux imprévus”, précise la chercheuse et autrice de l’étude, Eve-Lyne Cloutier. 

Le document intitulé “Sortir de la pauvreté dans un contexte de crise du logement” dresse le portrait de Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières et Sept-Îles. On y détermine le revenu viable pour une personne seule, une famille monoparentale et une famille de quatre. 

C’est à Sept-Îles que les revenus nécessaires sont les plus élevés dans chacun des cas. Pour une personne seule, il faut 43 609$, une famille monoparentale 57 768$ et une famille de quatre 86 585$. 

Dans toutes les situations examinées, la variation du coût du panier entre 2023 et 2024 est plus élevée que le taux général d’inflation.

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