De plus en plus de garderies en milieu de travail sur la Côte-Nord
Garderie familiale en milieu communautaire à Aguanish. Photo Facebook Andréanne Chevarie
Les garderies en milieu communautaire gagnent en popularité dans quelques régions du Québec. La Côte-Nord en compte déjà quatre, une autre ouvrira sous peu et des entreprises souhaitent emboîter le pas. Avec cette formule, tout le monde est gagnant.
Le bureau coordonnateur (BC) Sous le bon toit, à Sept-Îles, a annoncé récemment sur ses réseaux sociaux être à la recherche de candidats qui souhaiteraient opérer un service de garde en milieu de travail. Des entreprises de la région auraient fait appel au bureau coordonnateur pour manifester leur intérêt envers ce nouveau modèle de garderie familiale en milieu communautaire.
« Plusieurs nouveaux projets sont en développement », écrit l’organisation, dans une publication.
Toutefois, ces projets ne peuvent être mis en branle sans l’embauche de responsables en service de garde. Les exigences sont les mêmes que pour les responsables en milieu familial, soit un minimum de 45 h de cours, une formation RCR, la vérification d’absence d’empêchement et un intérêt pour les enfants. Il faut une petite fibre entrepreneuriale, puisque qu’elles ou ils seront considérés travailleurs autonomes.
Nombreux avantages
Le BC Sous le bon toit mentionne une gamme d’avantages.
« De grands locaux avec différents services offerts tels que : l’entretien ménager, service de déneigement, matériel fourni, etc. »
Lucie Vaillancourt, directrice du CPE Magimuse à Baie-Comeau, qui chapeaute déjà deux services de garde en milieu communautaire, soit deux à la Polyvalente des Baies et un au Cégep de Baie-Comeau, n’a que du positif à dire de ces projets.
Ils répondent aux besoins de tous. Par exemple, une personne qui ne désire pas opérer de garderie à son domicile, quelqu’un qui n’est pas en mesure d’ouvrir une garderie dans sa résidence peut y voir une opportunité d’exercer le métier.
Les enfants connaissent une stabilité avec leur éducatrice et leur parent est à proximité.
Le travailleur n’a pas besoin de se presser pour arriver à l’heure en effectuant un détour pour se rendre à la garderie, une maman peut continuer son allaitement, un parent peut aller donner une médication et voir son enfant dans la journée. La garderie en milieu de travail s’adapte généralement aux besoins des parents, tels que les heures d’ouverture et les congés. « C’est facilitant », dit Mme Vaillancourt.
Un milieu de travail qui a ce genre de service est très attractif. Cela peut faciliter l’embauche et la rétention de personnel.
Projet rapide
Lucie Vaillancourt mentionne que contrairement à un CPE qui veut obtenir des places supplémentaires, l’ouverture de places est beaucoup plus rapide. Au lieu de prendre parfois des années, on parle d’environ trois mois pour ouvrir une garderie en milieu communautaire.
Les gens intéressés, ou qui souhaitent obtenir plus d’informations peuvent contacter le CPE Sous le bon toit, ou s’inscrire sur le site monmilieufamilial.ca.
La direction du CPE Sous le bon toit n’a pas souhaité accorder une entrevue, pour le moment.
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