Investissements routiers : le maire de Port-Cartier fait passer son message

Par Vincent Rioux-Berrouard 1:15 PM - 8 avril 2024
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Alain Thibault, maire de Port-Cartier, a assisté à la conférence de presse lundi à Sept-Îles. Il portait un chandail où il était inscrit « Port-Cartier existe ! ».

Le maire de Port-Cartier a trouvé une façon originale pour attirer l’attention. Il abordait un chandail inscrit « Port-Cartier existe ! », lors de la conférence de presse portant sur les investissements sur les réseaux de transport routiers et aéroportuaires de la région de la Côte-Nord.

Se décrivant comme régionaliste, le maire de Port-Cartier ne peut nier le fait que 616 M$ d’investissements routiers est une bonne nouvelle pour la Côte-Nord. Il aurait toutefois souhaité voir un peu plus d’argent pour Port-Cartier.

« J’aurais aimé entendre parler de la portion de la route 138 qui traverse Port-Cartier, qui fait pitié. Ce n’est vraiment pas attractif. Ça fait des années qu’on demande de faire une réfection de ce tronçon », dit-il.

Il ajoute que l’annonce sur les investissements routiers était initialement prévue à Port-Cartier, mais que cela a été modifié pour Sept-Îles.

« Ce sont des petites choses qui viennent m’irriter. Port-Cartier aussi existe », ajoute M. Thibault. 

De son côté, le maire de Sept-Îles accueille positivement l’annonce des investissements routiers. 

« 616 M$, ce n’est pas rien et il y en a une bonne partie qui va à la ville de Sept-Îles », affirme Denis Miousse.

Pour ce qui est de la réfection du boulevard Laure, il n’y avait pas de nouveau dans ce dossier. Les discussions se poursuivent entre les deux parties, mais il n’y a pas d’échéancier précis. On parle de cinq à huit ans, avant le début des travaux.

Le maire de Sept-Îles ne s’impatiente pas face à la situation. Il explique qu’il s’agit d’un projet majeur, qui demande beaucoup de préparation, autant pour la Ville que pour le ministère des Transports.

En attendant, il demande au ministère, cette année, de faire un certain resurfaçage du boulevard Laure, parce qu’il y a certains endroits problématiques.

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