Le MSC Sao Paulo V remorqué jusqu’à Québec

Par Renaud Cyr 4:07 PM - 11 mars 2024
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Photo Jennie Fortier

La mésaventure du MSC Sao Paulo V aura tenu en haleine les différents intervenants impliqués qui craignaient un potentiel désastre environnemental depuis plus d’une semaine.

Pour une raison qui reste encore à déterminer, un feu s’est déclaré dans la salle des machines située à l’arrière du navire, le paralysant complètement dans le nuit du 3 mars.

Responsable des communications pendant l’opération sauvetage, la Garde côtière canadienne (GCC) a maintenu toute la semaine « qu’aucune trace de pollution provenant du navire » n’avait été détectée.

Désastre évité

Les manœuvres de déplacements se sont terminées sans que la coque du navire ne soit endommagée et sans que son carburant ou ses eaux grises ne finissent dans le fleuve.

« Aujourd’hui, les coques de tous les bateaux sont munies de double-fonds. Elles sont faites pour absorber l’eau en cas de collision avec des roches par exemple », illustre le maire de Tadoussac Richard Therrien, qui a travaillé pendant 30 ans à titre d’officier pour Océanex, une compagnie de transport maritime.

Le revêtement extérieur de la coque a été sous surveillance toute la semaine, souvent arrosé pour la refroidir et l’épargner de bris qui aurait pu polluer le fleuve.

« Si le mazout avait coulé à cet endroit du fleuve, qui est un territoire important pour les baleines et la faune aquatique, ça aurait été une tragédie incroyable », estime Richard Therrien, soulagé.

« Ça s’est bien fini, et nous sommes contents qu’il ne se soit rien passé », termine le maire. 

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