Depuis environ deux semaines, des appels pour ce que les gens croient être des coups de feu sont faits à la Sûreté du Québec (SQ). Ces bruits de détonation sont en fait le résultat de mauvaises plaisanteries. Cela vient déranger le sentiment de sécurité des citoyens et monopolise inutilement les policiers.
Après les événements survenus en lien avec le crime organisé, le sentiment de sécurité des Septiliens est mis à rude épreuve. Depuis environ deux semaines, des plaisantins font éclater des feux d’artifice et des pétards dans les rues de la ville.
« Une dizaine d’appels sont entrés comme étant des coups de feu. Les policiers se déplacent rapidement et font une enquête pour qu’au final ce soit non fondé », rapporte Hugues Beaulieu, porte-parole de la SQ.
Il mentionne que des feux d’artifice et des pétards à mèche ont été trouvés à divers endroits en ville et au parc Ferland.
La SQ souhaite que de la sensibilisation soit faite auprès des jeunes pour les sensibiliser aux impacts de ces plaisanteries « à intention malsaine ».
Les dénonciations pour ce que les gens croient être des coups de feu doivent continuer d’être faites à la SQ et il est important de le faire. Il ne s’agit pas de diminuer les dénonciations, mais plutôt mettre fin aux plaisanteries qui accentuent la crainte des citoyens.
Règlement municipal
Le règlement municipal stipule que : « Les feux d’artifice sont interdits sur le territoire municipal ».
« Il est défendu à quiconque d’utiliser, de faire exploser des pétards, des torpilles, des chandelles romaines, des fusées volantes ou toute autre pièce d’artifice ».
« Toute personne qui contrevient à ce règlement s’expose à un constat d’infraction de 250 $ plus les frais », dit le chef de la prévention du Service de sécurité incendie de la Ville de Sept-Îles.
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