Gallix : encore des cultures endommagées par des motoneigistes

Par Marie-Eve Poulin 10:00 AM - 27 février 2024
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Passage d’une motoneige dans les champs. Photo Facebook Les Jardins de Gallix

La propriétaire des Jardins de Gallix, Josée Picard, déplore une fois de plus le manque de respect des motoneigistes qui ont circulé dans ses champs. Au cours des derniers jours, leur petite balade a endommagé de nombreux plants d’arbres fruitiers. 

Josée Picard travaille dur pour arriver à semer et récolter des petits fruits dans ses champs. Depuis plusieurs années, l’histoire se répète pour l’entrepreneure. Une fois de plus, ses arbres fruitiers ont malheureusement été endommagés par des motoneigistes qui ont circulé dans ses champs. Ses plants de fraises, de framboises, de camerises, d’amélanchiers et d’argousiers ont été touchés. Une des traces traverse environ 25 rangs du champ de fraises. Les bébés plants de camerises ont été écrasés.

« Ce sont de petits arbustes et des plants au sol, qui, si on passe dessus en ski-doo, ça fait geler les plants et/ou les brises », explique-t-elle dans une publication sur les réseaux sociaux. 

Mme Picard s’explique mal comment le motoneigiste a pu passer directement sur les argousiers, qui sont des arbres pourtant très visibles. 

Chaque plant endommagé est une perte de revenu pour l’entrepreneure. La situation est d’autant plus fâchante, puisqu’un de ses champs était fraîchement planté de la dernière saison. 

« Que dirais-tu si j’allais voir ton employeur et que je lui dis “coupe son salaire” », image-t-elle. « C’est mon seul gagne-pain. Si les gens brisent, je dois réinvestir temps et argent.»

Attention

Josée Picard a tout essayé pour régler la situation. Elle surveille la provenance des traces pour apposer des pancartes annonçant un terrain privé et des rubans orange pour que les indications soient clairement visibles. Mais puisque le secteur est grand, il est impossible de bloquer tous les accès.

De plus, une fois qu’une motoneige laisse sa trace, cela peut avoir pour effet d’inciter les gens à s’y aventurer eux aussi, croyant que l’endroit est accessible. 

Elle tient à sensibiliser les motoneigistes pour qu’ils prennent conscience que l’endroit où ils passent pourrait ne pas être permis et qu’ils pourraient endommager des terrains privés. 

« Si vous voyez un espace ouvert sans arbres dans des sentiers non fédérés, posez-vous des questions », écrit-elle. 

Josée Picard garde espoir qu’en sensibilisant les gens, la problématique pourrait se régler. 

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