Une cinquantaine de participantes à Bad au féminin à Sept-Îles

Par Sylvain Turcotte 6:07 PM - 17 février 2024
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Une cinquantaine de participantes à l’événement Bad au féminin ont eu l’occasion de frapper le volant avec les joueuses de niveau national invitées à Sept-Îles.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour l’événement Bad au féminin tenu dans le gymnase de l’Institut d’enseignement de Sept-Îles le samedi 17 février. Une cinquantaine de femmes, jeunes et adultes, ont renoué avec le badminton ou ont découvert ce sport.

Pierre-Luc Morin, responsable de la venue à Sept-Îles des cinq filles, joueuses et entraîneure de niveau national, était très satisfait de la présence d’autant de personnes. En marge de l’événement, il angoissait à savoir s’il y aurait du monde.

Il est content de la réussite de Bad au féminin. « C’est de se rapprocher de ce qui fait en ville, plus d’intérêt, plus de participation. C’est un sport accessible pour lequel il est facile de se débrouiller », dit-il.

Nadianie Ouaqouaq-Bergeron est entraîneure des Citadins de l’UQAM. C’est elle qui a collaboré avec Pierre-Luc Morin pour l’événement à Sept-Îles. Elle est tout aussi emballée que lui.  

À dix personnes, l’activité aurait été une réussite. Elles étaient 52.

« Tout le monde est de bonne humeur. Les quatre filles (Camille Leblanc, Alyson Luan, Catherine Plante-Gonthier et Heidi Chon) avaient hâte de venir. »

C’est la première fois que Bad au féminin se tenait en dehors des grands centres. L’expérience sera réitérée, assure Mme Bergeron.

« On a le sentiment de voir qu’elles (les participantes) avaient le goût de jouer. »

Une d’entre elles a d’ailleurs emprunté une raquette à la bibliothèque (prêt de matériel sportif) et une autre n’avait pas touché à une raquette depuis dix ans

« Notre objectif est 100% atteint. À la base, c’est de faire en sorte que les femmes restent actives après le système scolaire », mentionne l’entraîneure.

Les participantes ont d’ailleurs pu voir une démonstration du quatuor de joueuses invitées parmi la crème au pays.

« Ce n’est pas tous les jours qu’on a des filles de ce niveau dans le gym », souligne Nadianie Ouaqouaq-Bergeron.

Elle fera un suivi avec celles qui sont venues à l’événement pour voir si elles ont continué à jouer.

Certaines ont déjà mentionné vouloir évoluer dans une ligue.

Dimanche, une quinzaine de jeunes joueuses de l’élite de la Côte-Nord, venues des Bergeronnes, Les Escoumins et Port-Cartier, pour se joindre à celles de Sept-Îles, s’entraîneront avec les cinq invitées.

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