Les dernières semaines n’ont vraiment pas été faciles pour le Drakkar. Sur et à l’extérieur de la patinoire.
En coulisses, le diagnostic de lymphome de Hodgkin, un cancer du système lymphatique, du défenseur Émile Chouinard a été un terrible coup pour l’organisation.
Avant de vous parler de hockey, je veux d’abord insister sur le drame humain de cette triste nouvelle. Aucun jeune homme de 20 ans ne devrait se battre pour sa vie en luttant contre le cancer.
Émile Chouinard est le prototype de joueur parfait dont raffolent tant les gens de la Côte-Nord. Physique, travaillant et aimable, le style d’athlète qui a conquis le cœur des plus fervents partisans du club depuis ses débuts en 1997.
Les mérites du grand numéro 15 sont bien connus à Baie-Comeau et à travers le circuit : un excellent défenseur défensif, redoutable le long des rampes, dont le style robuste est particulièrement prisé en séries.
En ce sens, la mise sur la touche du défenseur droitier fait très mal au Drakkar. On pourrait être tenté de croire que ce dur coup va souder les troupes, unir l’équipe derrière un objectif commun : gagner un championnat pour et avec Émile Chouinard.
C’est fort louable, mais le club de Jean-François Grégoire n’en est pas encore là. Ce n’est pas moi qui le dis, mais le pilote du Drakkar lui-même, encore sonné par le triste coup du sort vécu par le natif de Québec.
« Comment va-t-on réagir ? C’est vraiment dur à dire, indique Grégoire. On n’a jamais vécu une situation comme celle-là. On peut toujours se dire que tout le monde va se rallier, mais on n’est pas dans les clichés, on est dans le concret. On va voir plus tard comment les gars vont réagir à long terme. »
Il fallait être à Québec, samedi dernier, lors de la victoire du Drakkar contre les Remparts pour saisir toute la charge émotive que l’état de santé fragilisé d’Émile Chouinard a apportée chez le Drakkar.
La famille du grand défenseur de 6 pieds 5 pouces était réunie dans une loge et l’émotion était palpable dans les quartiers du club.
Ne l’oublions pas, on parle ici de hockey junior, des jeunes de 16 à 20 ans qui pour la plupart n’ont jamais passé proche de se poser des questions sur leur propre survie.
Le hockey devient bien secondaire, on le comprend bien, quand on a le cancer à 20 ans.
Je souhaite à toute l’organisation du Drakkar de vivre de façon la plus sereine possible cette triste épreuve. La vie et notre monde vont vite et on oublie malheureusement trop souvent qu’il n’y a rien de plus précieux que la santé.
Surtout, bonne chance et bon courage à Émile dans sa bataille contre la maladie.
Étoile de la semaine à… Gatineau. De toutes les équipes de bas de classement, les Olympiques sont vraiment ceux qui tirent le plus leur épingle du jeu. Increvables, ces Olympiques !
Deux minutes de pénalité à… la malchance qui s’acharne sur les membres d’Équipe Canada junior 2024. Après Tristan Luneau (infection virale) et Jordan Dumais (hanche), voilà que Maveric Lamoureux tombe au combat en raison d’une mononucléose…
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