Le volleyball est de plus en plus familial à Sept-Îles

Par Sylvain Turcotte 5:00 PM - 8 janvier 2024
Temps de lecture :
Photo courtoisie

La Classique Christian Proulx n’attire pas que les familles. C’est aussi une occasion de retrouvailles avant de retourner à l’extérieur pour certains. Sur la photo, les gagnants Hommes Compétition, Gabriel Picotin, Frédéric Clements, David Briand et Zachary Collin. 

Le volleyball est fort populaire à Sept-Îles. La participation aux différents tournois en est la preuve. Ils étaient près de 75 équipes, en fin de semaine, pour la Classique Christian Proulx. Un engouement marqué notamment par des formations composées de membres d’une même famille.

Qu’est-ce qui explique pareil engouement ? « Il y a une grosse vague de jeunes du scolaire qui jouent, ils prennent de l’expérience en jouant avec des plus vieux », répond Marithé Beaudin-Mongeau, de l’organisation des Macareux AAA, pour qui ces tournois servent de financement.

Ils sont nombreux et nombreuses à jouer les tournois récréatifs avec leur père et/ou leur mère.

« C’est familial au bout. C’est pour eux [les jeunes] qu’on fait ça », ajoute-t-elle.

Marithé Beaudin Mongeau souligne qu’il y a beaucoup d’entraîneurs du scolaire impliqués et ils invitent les jeunes à jouer avec eux. « Un coup la glace brisée, c’est réglé. »

Parmi les nombreuses familles à faire équipe, il y a les Desormeaux, avec Louis-Philippe et Julie (Boudreau) et une de leurs filles, Laurianne, formation complétée par leur neveu Zachary Monger.

« Les jeunes nous motivent », de dire la mère, même si elle s’adonnait déjà à ce sport avant que ses enfants le pratiquent.

« C’est le fun jouer en famille et ça nous donne aussi de l’expérience au niveau civil, sans entraîneur », renchérit Laurianne Desormeaux. Elle trouve le volleyball rassembleur.

« On connaît tout le monde. En arrivant au gymnase, tu peux dire salut à 18 personnes en cinq minutes. »

Un incontournable

La Classique Christian Proulx fait partie des tournois au profit des équipes AAA des Macareux. Comme elle l’a laissé savoir au terme du Tournoi des Îles tenu au début décembre, l’organisation se devait de limiter les places.

73 équipes inscrites au total pour cette compétition 4×4, chez les hommes et chez les femmes le vendredi et le samedi, et en mixte pour le dimanche, dans les gymnases du Cégep et de l’école Manikanetish. Le comité a dû en refuser.

Le scénario, celui de contingenter le nombre, se répétera pour les autres rendez-vous à venir, notamment le Tournoi Marathon, en avril.

« La Classique Christian Proulx, c’est notre tournoi le plus populaire. On l’avait annoncé que les places étaient limitées. Ce sera ça à l’avenir. Il n’y aura plus de chance avec les équipes qui ne font pas le paiement avec l’inscription », mentionne Marithé Beaudin-Mongeau.

Même si les tournois récréatifs au profit des Macareux sont sans bourse, les volleyeuses et volleyeurs sont de la partie en grand nombre. « Le monde veut jouer plus de game qu’avoir 30 $ en bourse », assure la responsable. « On roule sur les inscriptions. »

Elle parle de succès pour le tournoi de la fin de semaine, « du gros calibre », particulièrement chez les hommes. Plusieurs des volleyeuses et volleyeurs étaient du rendez-vous, avant de repartir à l’extérieur pour les études.

La table est donc mise pour le Tournoi Marathon des 6 et 7 avril, toujours au profit des Macareux. D’ici là, il y aura le Tournoi du Coach, comme financement à l’Institut d’enseignement de Sept-Îles, les 25 et 26 février.

Partager cet article