Joannie Lebrun crée des chandails pour la Fondation québécoise du cancer
Joannie Lebrun. Photo Facebook
La Septilienne Joannie Lebrun s’est lancée dans la conception et la vente de chandails pour se changer les idées pendant ses traitements de radiothérapie, l’an dernier. « Victime de son succès » et sa famille touchée de nouveau par le cancer, elle compte bien renouveler l’expérience chaque année, d’octobre à décembre, en donnant à diverses causes en lien avec le cancer.
Joannie Lebrun, une sportive dans l’âme et travailleuse sociale de métier, a ressenti un énorme besoin de s’occuper l’esprit, lors de ses traitements de radiothérapie, l’an dernier. Atteinte d’un liposarcome (cancer très agressif) qui s’était logé dans son mollet, elle a dû subir des traitements loin de son fils et de sa famille.
« L’an passé, j’ai commencé à faire des petites capsules éducatives sur différents thèmes. C’était une manière de continuer à faire mon travail qui était d’aider les gens, ou du moins, faire du bien », raconte Mme Lebrun.
« Les chandails, c’était un peu dans la même lignée. C’est quelque chose qui m’occupait l’esprit. Je créais quelque chose. J’avais l’impression quand même de “travailler”, même si dans les faits, j’étais au centre de cancérologie.»
« Même si on mène un combat, cinq semaines loin de mon garçon, au centre de cancérologie, j’avais vraiment besoin d’occuper ma tête », ajoute-t-elle.
Elle ressentait le besoin de participer à la vie en société, d’une certaine manière.
« De me faire du bien et de faire du bien par le fait même aux fondations », dit-elle.
Grâce à ce premier projet, c’est plus de 3 000 $ qui ont été amassés l’an dernier pour la recherche sur le sarcome.
Un chandail, une histoire
Celle qui se dit « pas artistique » s’est associée à Isabelle Carignan, pour la conception des images pour ses chandails. Un logo inspiré de l’histoire de Joannie Lebrun avait été créé pour le projet initial.
La montagne signifie la nature qu’elle adore et symbolise d’où elle vient et où elle habite.
Ensuite, l’image Gaspésie qui représente l’eau, le vent, les tempêtes qu’elle surnomme L’hommage au doux chaos, pour ceux qui vivent des tempêtes dans leur vie.
Finalement, le Val d’Irène « symboliquement, c’est l’endroit où j’ai su que j’avais le cancer, mais c’est également l’endroit où j’ai guéri ».
Changement de projet
Joannie Lebrun, qui est passée au travers des traitements, souhaitait célébrer de manière douce et lumineuse le « un an de l’épisode cancéreux ».
Finalement, l’idée initiale a pris une tout autre tournure, puisque c’est maintenant au tour de sa mère de livrer un combat contre le cancer. Concrètement, le projet est le même. Mais ce qui était pensé comme une « célébration » est devenu une manière de souligner l’épreuve de sa maman. Ce sera tout simplement dans un esprit moins léger, mais toujours aussi significatif pour elle et sa famille.
« Dans notre famille, on dirait qu’on a plus souvent le cancer que la grippe », peut-on lire dans sa description, sur le site de la Fondation québécoise du cancer.
Jusqu’au 24 décembre, 3 $ par chandail iront à la Fondation québécoise du cancer. Le choix de 3 $ est en lien avec les trois générations (sa grand-mère, sa mère et elle) qui ont bénéficié des services de la Fondation.
Les chandails sont disponibles sur le site web www.joannielebrun.com et la Boutique Chaperon Rouge a généreusement accepté d’être un point de collecte.
Ceux qui ne désirent pas se procurer de chandails, mais qui souhaitent tout de même soutenir la cause peuvent faire un don à la fondation.
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