Apuiat : les commerçants sont prêts

Par Vincent Rioux-Berrouard 6:00 AM - 25 juillet 2023
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Les travaux sont bel et bien lancés pour le projet éolien Apuiat et les commerçants du secteur ressentent déjà l’impact de celui-ci.

Du côté de la Coopérative de solidarité de Rivière-Pentecôte qui gère le dépanneur le Riverain, la présence des nombreux travailleurs se fait déjà ressentir. Le commerce a d’ailleurs augmenté ses heures d’ouverture.

« Ça bouge beaucoup avec les gars du chantier qui viennent ici. Il y a pas mal de terre et de boue qui se retrouvent sur le plancher, mais on ne s’en plaint pas », confie Valérie Reus, présidente de la Coopérative de solidarité de Rivière-Pentecôte.

À la fin du mois de juin, c’était près d’une centaine de travailleurs qui étaient présents sur le chantier. Au cours de l’été, ce chiffre continuera de grossir pour atteindre environ 300.

Pour sa part, l’Auberge le Nord-Côtier à Rivière-Pentecôte ne ressent pas encore nécessairement la présence des travailleurs d’Apuiat. Par contre, on s’attend à ce qu’une fois la période touristique terminée, les chambres libres soient occupées par les travailleurs d’Apuiat.

« On parle d’impact minime pour l’instant, mais on sait qu’à l’automne, là on va vraiment avoir plus de réservations liées au projet Apuiat », affirme la propr
iétaire Éliane Didier qui possède cette auberge avec Patrick Weinspach.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour eux parce qu’en temps normal, les réservations diminuent grandement à partir de la fin du mois d’août. Le projet éolien leur permettra donc d’augmenter l’achalandage à un moment ou en temps normal, il y a moins de clientèle.

L’hôtel le Q’Artier à Port-Cartier constate déjà les effets des nombreux travailleurs venus travailler pour le chantier éolien.

« Chez nous, ça commence à paraître. On a un taux d’occupation très élevé depuis maintenant quelques semaines. C’est vraiment à cause des travailleurs et non des touristes que ce taux est élevé », commente la directrice de l’hôtel, Isabelle Chouinard.

Elle ajoute que les prochaines années risquent d’être fort occupées pour eux avec le chantier Apuiat, mais également avec le projet de modernisation de l’usine de bouletage d’ArcelorMittal.

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