L’équipe de la Résidence des Bâtisseurs est prête s’il y a évacuation

Par Sylvain Turcotte 12:38 PM - 3 juin 2023
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Le climat est au calme à la Résidence des Bâtisseurs de Sept-Îles à travers le tourbillon de l’état d’urgence dans la municipalité. Les quelque 300 résidents sont bien au fait de la situation et le personnel est prêt s’il devait y avoir évacuation.

« Ça se passe très bien, souligne la directrice de l’établissement de Sept-Îles, Cindy Petitpas. On a préparé le plan d’évacuation d’urgence comme demandé par le CISSS Côte-Nord. On est prêt. » Elle salue aussi le dévouement de son équipe qui se rend disponible et qui s’entraide.

S’il y a évacuation, ce sont 165 résidents (R.I. et R.P.A.) qui seront transportés en autobus au Château Baie-Comeau. Ils seront accompagnés d’une trentaine de membres du personnel pour assurer les soins de santé et d’hygiène.

Cette opération, si elle a lieu, demandera une gestion un peu plus complexe, notamment pour les personnes avec des pertes cognitives, mais « ça fait 24 heures qu’on est préparé pour ça. »

Mme Petitpas remercie la direction de cette résidence pour l’approche. « Ils sont déjà prêts à nous recevoir. On est conscient que c’est en mesure d’urgence. »

L’autre moitié des occupants de la Résidence des Bâtisseurs iront chez de la famille, des gens de leur entourage ou leur proche aidant.

La directrice indique le climat est très bon. Elle a du personnel 24 heures sur 24 qui assure une présence pour répondre aux inquiétudes des locataires.

« Hier, on a fait une intervention à la salle à manger (au sujet d’une possible évacuation) et tout le monde était calme. Aucune inquiétude. Ils sont conscients des procédures et ils savent qu’on est en communication avec les personnes-ressources. On les tient informés », soutient-elle. La soirée s’est d’ailleurs poursuivie avec un Bingo.

La directrice de la Résidence des bâtisseurs, au poste depuis le début de la situation, apprécie la bonne collaboration du CISSS et le soutien du siège social. « On est bien appuyée. Pour moi, je préfère être ici, c’est mon devoir d’être ici et mon équipe a le même sens du devoir », conclut-elle.