Blanc-Sablon veut développer son offre touristique
Après avoir été grandement affectée par la pandémie dans la dernière année, l’industrie touristique en Basse-Côte-Nord espère pouvoir poursuivre son développement, malgré les embûches.
Comme l’explique, Nicole Monger, présidente de l’Association touristique de Tête-à-la-Baleine, le touriste est l’une des principales avenues pour relancer l’économie de cette région.
« On sait que la pêche est importante au niveau économique, mais le tourisme est une grande industrie pour apporter des retombées en Basse-Côte-Nord », souligne-t-elle.
L’un des principaux outils pour le développement touristique de cette région est le navire Bella Desgagnés, qui offre des croisières qui permettent de visiter les villages de la Basse-Côte-Nord. Cette activité est de plus en plus populaire.
« Quand on a débuté à travailler avec Relais Nordik en 2014, même en saison estivale, il y avait de la disponibilité à bord du navire. Dix ans plus tard, tout est complet à bord de mai jusqu’à septembre», dit Alberte Marcoux, directrice de l’agence Voyages Coste.
Cette popularité, si on peut ainsi dire, permet de développer l’offre touristique. Mme Marcoux constate que de nouvelles entreprises dans ce domaine apparaissent en Basse-Côte-Nord, ou que des compagnies existantes se consolident, ajoutent de nouvelles activités.
« La région est en train de prendre en main son développement. On a plusieurs membres à la coopérative Voyages Coste qui prennent le virage numérique pour améliorer leur mise en marché », affirme Mme Marcoux.
Des propos appuyés par la directrice générale de Tourisme Côte-Nord, Joannie Francoeur-Côté. « Il y a vraiment une volonté pour développer le potentiel touristique », dit-elle.
Elle donne en exemple le village de Blanc-Sablon, qui veut recevoir plus de visiteurs.
Le transport
Évidemment le nombre de touristes qui se rendent en Basse-Côte-Nord est limité par les moyens de transport. La route 138 s’arrêtant à Kegaska, les touristes doivent s’y rendre en avion ou par bateau.
« La Basse-Côte-Nord a beaucoup à offrir en termes de découvertes et d’expériences touristiques, mais il y a des enjeux à l’accessibilité du territoire », affirme Alberte Marcoux.
Elle espère que le programme de réduction des billets d’avion puisse convaincre des touristes à se tourner vers la Basse-Côte-Nord.
« Partir de Montréal pour se rendre à Blanc-Sablon au coût de 500 $, c’est beaucoup mieux que 3 000$. Avec ça, cela nous permet de créer des forfaits qui vont amener des voyageurs », explique Mme Marcoux, qui avoue que ce programme n’a pas eu beaucoup de succès à l’été 2022. Elle souhaite que la région puisse en bénéficier plus cet été, avec des voyageurs qui prendront l’avion pour se rendre en Basse-Côte-Nord.
Nicole Monger exprime le même souhait que les gens viennent en avion visiter la Basse-Côte-Nord, mais elle reste prudente. Comme elle l’explique, une fois arrivée en Blanc-Sablon, il y a encore des coûts pour se rendre dans les petits villages, ce qui pourrait décourager certains touristes.
Elle rappelle aussi qu’en plus de la saison estivale, la route blanche en hiver permet d’amener beaucoup de touristes. Par contre, cet attrait est dépendant de la météo.
De nouvelles attractions
Pour continuer le développement de cette région, Tourisme Côte-Nord mise notamment sur l’expédition 51. Il s’agit d’un trajet touristique débutant à Baie-Comeau sur la route 389, qui passe par Fermont, traverse le Labrador et descend vers la Basse-Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon.
Une autre attraction touristique de la Basse-Côte-Nord sont les icebergs. Alberte Marcoux constate qu’il y a de plus en de plus touristes qui font le déplacement en mai et juin pour se rendre à Blanc-Sablon et voir ces immenses blocs de glace.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.