Le Club de golf Sainte-Marguerite a de beaux défis devant lui

Par Sylvain Turcotte 5:00 PM - 25 janvier 2023
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Une vue des airs du chalet du Club de golf Sainte-Marguerite et sa toiture endommagée par la tempête des 23 et 24 décembre. Photo courtoisie

Le Club de golf Sainte-Marguerite fait face à de gros défis en vue de la saison 2023. Personnel à combler, des travaux au chalet, se relever des dégâts de la tempête du 23 décembre et rechercher des partenaires.

Comme projet majeur, des rénovations importantes doivent être réalisées au chalet, un bâtiment qui n’a pas réellement subi de travaux depuis que IOC l’a donné en 1984.

« Ça fait 40 ans que rien n’a été fait sur l’extérieur. Ça prouve que le chalet a besoin de pérennité », assume le président du conseil d’administration, Michel Lachance. Les travaux sont estimés à 800 000$.

Des réparations d’urgence doivent aussi se faire sur la toiture du chalet, résultat de la tempête qui a frappé avant Noël. Ça se chiffre entre 8 000 et 10 000$, montant couvert par les assurances.

Tout ça, c’est sans compter la quarantaine d’arbres brisés qui nuisent tout au long du parcours et des allées.

Le CA souhaite aussi réparer le chemin d’accès, assez cahoteux, et vise l’agrandissement du garage, restreint pour la machinerie. Une place doit être trouvée pour les voiturettes de golf.

« On ne peut emprunter, en raison d’un prêt de 350 000$ pour l’acquisition de machinerie l’an dernier ». Ainsi le conseil doit miser sur la contribution de partenaires. Aluminerie Alouette et le Port de Sept-Îles se sont déjà engagés.

D’autres partenaires sont recherchés. « On a déjà commencé les contacts. On va aussi fouiller pour les programmes (gouvernementaux) disponibles », soulignent M. Lachance et le vice-président, Michel Boudreault.

« On va faire avec l’argent qui va entrer », assurent les deux hommes. « On n’est pas les seuls à courir les commandites. On n’a pas de marge de manœuvre. Ce sont de gros défis. Ça tire du jus. »

Au travers de tout ça, le CA du Club de golf Sainte-Marguerite devra trouver du personnel. Les postes de professionnel, directeur général, surintendant et au bar sont à combler.

« C’est un peu comme partout ailleurs. En plus, ce sont des postes saisonniers », mentionne MM. Lachance et Boudreault.

S’il ne parvient pas à trouver un pro pour le début de la saison, Jean-Pierre Morin, qui a porté le chapeau de 2012 à 2021, apportera son soutien au club. François Boudreault continuera de s’occuper notamment du volet junior.

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