25 avril 2024
Pour l’artiste Sylvie Faucher, peindre est une grande passion et à la fois une forme de thérapie. Celle qui ne participe qu’à très peu de concours, a été inspirée par le thème et a laissé ses pinceaux la guider pour réaliser la toile qui fait la Une de cette édition du Nord-Côtier.
L’artiste originaire de l’Abitibi s’est installée à Sept-Îles, il y a environ huit ans. Sa passion pour la peinture « s’est développée sur le tard », vers l’âge de 45 ans.
Suite à un arrêt de travail, elle s’est mise à se réaliser par la peinture. Elle a tout de suite ressenti un bienfait thérapeutique.
« Je ne peux pas m’en passer. Il faut dire que c’est tout ce qu’il me reste aussi, parce que j’ai été obligée d’arrêter de travailler. Ç’a été pour moi une manière de me réaliser », dit-elle.
« C’est très thérapeutique pour moi. C’est devenu un besoin et c’est tellement gratifiant intérieurement », ajoute-t-elle.
Mme Faucher décrit les moments où elle peint comme une sorte de méditation.
« Je rentre dans un état spécial, où le temps passe et on ne le voit pas », raconte-t-elle.
Lorsqu’elle peint, elle se laisse guider par ses pinceaux, les couleurs et ce qui se dessine devant elle sur sa toile.
L’artiste adore créer et faire des choses qui lui sont uniques. Habituellement, les paysages ne font pas partie de ses créations, mais cette fois fut l’exception qui a mené finalement à quelques toiles d’hiver.
Sur celle présentée en Une, l’artiste a voulu démontrer les plaisirs d’hiver et celui de jouer à l’extérieur. On y voit un bonhomme à la brunante, qui attend pour aller glisser avec son traîneau.
« C’est comme une invitation à aller jouer dehors ! », dit Mme Faucher, en riant.
Elle prévoit participer à une exposition à la Bibliothèque Louis-Ange-Santerre, au cours de la prochaine année et terminer son site web où elle vendra ses œuvres.
