Photo d’archives du mois | Sept-Îles, ville ouverte
Vue générale de Sept-Îles, 1957. Au premier plan, une partie du quartier de l’IOC. Archives nationales à Sept-Îles, fonds Compagnie minière IOC (P21, 5780). Photographe non identifié.
Incluse dans la municipalité du canton de Letellier, la ville de Sept-Îles obtient sa charte le 14 mars 1951.
Cette dernière en fait une municipalité de ville et lui confère le titre de ville ouverte – contrairement à plusieurs villes nord-côtières qui sont dites fermées, car elles sont gérées par les compagnies qui les ont construites.
Étant donné la croissance fulgurante de la population à la suite des travaux d’implantation de la minière (le nombre d’habitants passe de 1200 en 1949 à 2000 en 1950, puis à 5000 en 1954), des problèmes entourant l’habitation font rapidement surface.
Afin d’aider la ville au chapitre du développement résidentiel, la minière fait construire, sur ses terrains à l’est de la rue Maltais, environ 200 maisons qu’elle louera à ses employés.
En 1956, elle lance un programme d’accès à la propriété, qui permet à ses employés locataires de devenir propriétaires des maisons du quartier de l’IOC, et à ses travailleurs désireux de devenir propriétaires de se faire construire une maison dans les nouveaux secteurs résidentiels développés par la Ville de Sept-Îles.
C’est en partie grâce à cette aide que seront bâties 3000 unités résidentielles entre 1956 et 1960.
Pour en savoir plus :
Gazette officielle du Québec, vol. 83, no 11A, 1951, p. 32.
PORLIER-FORBES, Fernande et Manon Gasse, Sept-Îles, du village à la ville, Sept-Îles, Ville de Sept-Îles, 2002, 274 p.
« Sept-Îles ne sera pas une ville fermée », Le Progrès du Golfe, Rimouski, 27 avril 1951.
Les Archives nationales à Sept-Îles sont situées au 700, boulevard Laure, bureau 190 | 418 964-8434 | archives.sept-iles@banq.qc.ca