Une épreuve de paracyclisme vécue de l’intérieur
Au cœur d'un peloton de coureurs qui négocient un virage serré.
En ce troisième jour des Championnats du monde de paracyclisme à Baie-Comeau, j’ai eu la chance de prendre place sur la moto de Harold, un des bénévoles chargés de sécuriser la piste, et de vivre la sensation d’une course, au cœur même des pelotons de participants. Allons faire un tour ensemble.
En attente du lancement de la course sur route en vélo à mains chez les hommes, la fébrilité est palpable. Coureurs, accompagnateurs, commissaires de course et escortes, tous se tiennent prêts et concentrés.
C’est un départ. Déjà, dans les premiers mètres parcourus, la descente de la côte Joliet donne un aperçu de ce que vivent les athlètes qui abordent cette pente. Avec une vitesse qui dépasse les 60 kilomètres à l’heure en descente, le tournant d’un peu plus de 90 degrés de la rue Chiasson arrive drôlement vite pour les vélos à mains.
De près, il est possible de constater que chaque imperfection du bitume se fait sentir sur les structures des vélos, de même que les minces pneus qui couinent dans les virages serrés.
À moto, la sensation de faire partie de la compétition est sans égal. La vitesse et le vent, l’impression de liberté et les inclinaisons marquées dans les courbes sont enivrants. La proximité des participants, aux côtés de qui nous roulons, permet d’entendre les exclamations de douleur et d’efforts lors des montées ou des dépassements.
Tout le long du parcours, il est également satisfaisant de voir le nombre de résidents qui s’installent pour soutenir les athlètes. Munis de cloches ou de trompètes, les manifestations d’encouragement ajoutent une ambiance festive à ces championnats de haut niveau.
Merci aux organisateurs des Championnats du monde de paracyclisme pour cette expérience.
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