ITUM en élection | Mike Mckenzie parle d’assurer la continuité

Par Sylvain Turcotte 1:00 PM - 8 juin 2022
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Mike Mckenzie (cinquième à partir de la droite), entouré des membres de son équipe, des personnes qui se présentent aussi aux élections du 18 juin à titre de conseiller/conseillère, Normand Ambroise, Bruce Michel, Dave Vollant, Rose-Anne Grégoire, Marie-Marthe Fontaine, Crystal Jack et Kenny Régis. Photo courtoisie

Mike « Pelash » Mckenzie sollicite un quatrième et possible dernier mandat comme chef du Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam. Il veut assurer la continuité, mais il allègue aussi que la relève n’est pas prête à lui succéder.

« Je veux la continuité des projets en place, les 200 logements sur cinq ans, la construction du poste de police et la caserne à Maliotenam, le centre culturel, l’agrandissement de Uashat et aussi celui de Maliotenam… », indique-t-il. Il a ajouté que le dernier mandat avait tiré du jus, mais qu’il a aimé le défi. « Un chef, ça doit sécuriser son monde. »

Mike Mckenzie veut travailler sur l’équité entre les deux communautés, travailler pour Uashat et Maliotenam, mais aussi sur l’aspect de la culture et de langue innue. Il a aussi parlé de projet d’identité culturelle avec des expéditions pour que les jeunes connaissent la survie en forêt. Il veut aussi le développement de la formation aux adultes.

Il a également abordé les volets de la guérison, du mieux-être et de la santé physique, émotionnelle et psychologique.

Il souhaite un centre de thérapie pour les jeunes, à l’image de ce qui se fait en Gaspésie.

« Il faut amener les jeunes dans nos pourvoiries, les initier à la culture, la pêche, la chasse. »

M. Mckenzie évoque aussi la gouvernance, la loi sur l’administration financière, le code électoral des élus. Il cible aussi le développement territorial. « Il faut moderniser les politiques chez ITUM, pour une mission qui nous ressemble. »

Il se dit content aussi que certains services soient décentralisés. Celui de la sécurité publique était sa priorité numéro un.

Pour les projets d’envergure sur la Côte-Nord, notamment celui de l’usine de boulettage avec Minerai de Fer Québec et le projet éolien, « on veut notre part du gâteau, la création d’emploi. »

Mike Mckenzie veut continuer de travailler avec la Ville de Sept-Îles, et espère que les interventions pour Place la Boule, Moisie et Matamek relèveront de la caserne de Maliotenam. Il veut aussi des infrastructures communes au niveau du sport et de la culture.

« Il y a des réflexions que j’aimerais avoir pour les utilisateurs autochtones et allochtones au lieu de développer chacun de notre bord.»

À l’instar des deux autres aspirants au poste de chef, Mike Mckenzie veut une campagne propre, « de vision et d’échanges, malgré nos dissidences d’idées. »

Le candidat fait équipe avec Normand Ambroise, Bruce Michel, Dave Vollant, Rose-Anne Grégoire. Marie-Marthe Fontaine, Crystal Jack et Kenny Régis.

« Il y a un bel équilibre avec mon équipe, des gens avec beaucoup de bagages. Il est important qu’il y ait des femmes au conseil. Elles sont directement liées à nos enfants », a-t-il dit.

Il soutient que ça permettrait de rouvrir les centres pour les femmes. Il souhaite aussi que le Secrétariat à la jeunesse prenne plus de place, pour préparer le leadership de demain.

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