Le Septilien Antoine Briand n’a guère eu les performances espérées aux Essais olympiques de ski de fond qui se tenaient à Canmore du 5 au 11 janvier, même si les dés étaient déjà joués d’avance pour Pékin 2022 et que la compétition a été devancée, à la dernière minute, de quelques jours.
Le fondeur de 26 ans ne cherche pas d’excuses, même s’il était frustré par le processus, perdant le plaisir à s’entraîner.
« Honnêtement, je n’ai pas grand-chose à dire. Je me suis senti mal toute la semaine, c’était loin du niveau que j’avais avant les Fêtes. Quelque chose clochait c’est certain, car l’entraînement avait été optimal dans les dernières semaines. »
En termes de résultats, Briand s’est classé neuvième pour le sprint (1,3 km) style libre et treizième pour le sprint style classique (1,3 km).
« Au final, c’était à moi de mieux performer, alors je ne veux pas me trouver d’excuses. Il n’y avait plus de places en jeu pour moi pour les Olympiques, mais ce voyage-là n’a pas du tout été à la hauteur de mes attentes et capacités, ça c’est certain», a-t-il confié.
Antoine Briand entend se concentrer sur ce qui pourrait lui rester comme courses d’ici la fin de la saison, la fin de sa carrière de ski de fond.
S’il s’attend de devoir faire une croix sur les épreuves aux États-Unis en raison du processus en lien avec la COVID, il a comme objectif la Coupe de l’Est du Canada (11 au 13 février) et la Gatineau Loppet (19 et 20 février), dans les deux cas en Outaouais.
Il espère aussi pouvoir participer aux Championnats canadien à la fin mars à Whistler, question de défendre son titre à l’épreuve du sprint libre conquis en 2019. Il aimerait également s’imposer en compagnie de son colocataire Philippe Boucher pour le sprint en équipe.
