Ça ne dérougit pas au Bavard et l’Ivrogne

Les partys de bureau à plus petit groupe s’enchaînent au Bavard et l’Ivrogne depuis la mi-novembre. « Ça ne dérougit pas », assurent les propriétaires du restaurant, Billy Tanguay et Pierre-Olivier Simard.

En plus de la clientèle à l’intérieur de leurs murs (environ 500 personnes dans les trois dernières semaines), que ce soit pour un simple souper ou pour un rassemblement de bureaux, il y a aussi les repas qu’ils préparent pour les partys au Centre des congrès et les nombreuses boîtes-repas de leur partenariat avec la Fondation régionale hôpital Sept-Îles.

Cette association connaît un franc succès cette année, particulièrement grâce à la commande d’Aluminerie Alouette (600) et de la SFP Pointe-Noire. « Cette année, c’est exceptionnel », indiquent les deux hommes. Le généreux montant qui profitera à la Fondation sera connu en janvier.

Par ailleurs, les propriétaires du Bavard et l’Ivrogne ont pris la décision de ne plus avoir de permis de bar, ce qui fait que lorsque la cuisine ferme, il n’est plus possible de vendre des boissons alcoolisées.

« C’est un mal pour un bien », mentionne Pierre-Olivier. Cette nouvelle façon permet d’accueillir des familles et de permettre au personnel, en partie des étudiants, de finir leur quart de travail à des heures raisonnables.

« Les clients commencent à comprendre notre décision et le personnel aime ça. Ma priorité, c’est le staff, c’est grâce à lui qu’on réussit. »

Si vous voulez réserver votre place au Bavard et l’Ivrogne, vous devez faire vite, car elles se font rares, et son équipe prendra congé du 19 au 27 décembre, pour se remettre des dernières semaines fort occupées.