28 avril 2024
Le personnel de soutien scolaire était en grève ce mardi 4 mai pour faire pression sur le gouvernement avec qui il négocie le renouvellement de leur convention collective. Cette action avait aussi pour objectif de faire réaliser au gouvernement l’importance du personnel de soutien scolaire dans le réseau de l’éducation.
Le Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ (SERF-CSQ) organisait des activités de visibilité en cette journée. Une chaîne humaine était organisée à Sept-Îles, à Port-Cartier à Fermont et à Blanc-Sablon. Les activités se tenant aujourd’hui étaient décrites comme une grève novatrice parce qu’aucune ligne de piquetage n’a été érigée devant les établissements du réseau scolaire pour ne pas retarder les apprentissages académiques des élèves.
Sheila Leblanc vice-présidente du SERF-CSQ, explique que le personnel de soutien est un maillon essentiel du réseau de l’éducation, la preuve étant que le centre de services scolaire du Fer a dû annuler les cours aujourd’hui le 4 mai.
Pour Mme Leblanc, un des enjeux clés de la présente négociation avec le gouvernement est celui de la précarité de la main-d’œuvre. « Cette négociation ce n’est pas juste une question d’argent. Il y a plusieurs employés qui ont simplement quelques heures de travail par semaine. Un tel horaire fait qu’il y a des problèmes de rétention de la main-d’œuvre parce qu’une personne ne veut pas travailler seulement dix heures par semaine par exemple. Il faut accorder des temps complets et les avantages sociaux qui s’y rattachent aux gens du personnel de soutien scolaire »
Le personnel de soutien scolaire représente plusieurs types d’emploi que ce soit les éducatrices en garderie, les concierges, les plombiers, les secrétaires, etc. Le Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ représente quelque 1 500 membres des centres de services scolaires du Fer, du Littoral et de la Moyenne-Côte-Nord. Parmi ceux-ci, plus de 400 membres appartiennent au personnel de soutien scolaire.
