L’UMQ confiante dans le succès de l’élection de novembre, malgré la pandémie

Par Charlotte Paquet 3:00 PM - 12 mars 2021
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Suzanne Roy, présidente de l’Union des municipalités duQuébec, souligne que le projet de loi 85 reprend en bonne partie les recommandations de son organisation en vue du scrutin municipal du 7 novembre 2021 au Québec.

Il tarde à l’Union des municipalités du Québec (UMQ) que le gouvernement du Québec adopte le projet de loi 85 visant à faciliter la tenue de l’élection générale municipale du 7 novembre 2021 dans un contexte de pandémie, tout en espérant aussi que ses propositions trouveront écho.

Selon la présidente de l’UMQ, Suzanne Roy, l’échéancier est très court puisque la formation des directeurs de scrutin locaux se fait normalement au début du printemps de l’année électorale.

En commission parlementaire il y a deux jours, Mme Roy a présenté les principales recommandations de l’UMQ pour favoriser la participation des électeurs à la prochaine élection générale. Au bout du fil, la présidente a reconnu que « le projet de loi 85 va dans la bonne direction ».

Dans les faits, il reprend une bonne partie des propositions du mémoire déposé par l’UMQ, comme l’élargissement du vote par correspondance et la prolongation de la période de vote par anticipation et de la plage horaire disponible le jour du vote.

Par contre, Mme Roy a défendu l’importance de s’entendre avec les centres de services scolaires afin d’avoir davantage accès aux écoles pour la tenue du vote par anticipation et de la journée de vote.

La présidente a salué l’ajout d’une semaine à la période électorale, qui donnera davantage de latitude aux candidats pour se faire connaître étant donné que les grands rassemblements et le porte-à-porte seront possiblement interdits. Par contre, Mme Roy est d’avis que cet allongement de la campagne devra se traduire par une hausse du plafond des dépenses permises.

Représentant 390 municipalités au Québec, dont celle de Baie-Comeau et de Sept-Îles, l’UMQ demande au gouvernement de compenser les municipalités pour l’augmentation des coûts de la prochaine élection découlant de la crise sanitaire.

FQM

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) a également présenté un mémoire en commission parlementaire le 10 mars.

Se décrivant comme la porte-parole des régions, la FQM a demandé à ce que le Directeur général des élections du Québec adopte un règlement pour permettre la mise en place de mesures selon les réalités d’une région en particulier.

Selon la fédération, deux enjeux majeurs préoccupent ses membres en vue du scrutin de novembre. Il y a la question des coûts importants liés à une possible imposition du vote par correspondance et la problématique de l’accès à Internet haute vitesse dans certaines régions qui pourrait venir compliquer les choses.

« L’autonomie municipale doit être préservée en ce qui concerne le choix de conserver un mode de vote traditionnel ou d’opter pour le vote par correspondance considérant l’impact financier que cette seconde méthode peut avoir sans bénéfice réel sur le taux de participation », peut-on lire dans le mémoire de la FQM, dont sont membres près de 1000 municipalités locales et MRC.

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