Changez l’heure, et la pile de votre avertisseur!

Par Jean-Christophe Beaulieu 8:09 AM - 9 mars 2019
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À l’approche du changement d’heure, une tradition de plus d’un siècle au Canada, la Société d’habitation du Québec (SHQ) invite la population à vérifier du même coup les piles des avertisseurs de fumée et leur bon fonctionnement.

C’est dans la nuit de samedi à dimanche que le passage à «l’heure d’été» se fera. À 2h du matin, les horloges gagneront ainsi une heure. Si l’opération est synonyme d’un peu moins de sommeil, elle assure toutefois de plus grandes périodes d’ensoleillement.

Au Canada, c’est en 1918 que la Chambre des Communes adopta la Loi concernant l’utilisation de la lumière du jour, faisant du changement d’heure automnal et printanier la norme. L’objectif à l’époque était d’économiser l’électricité et de maximiser la période d’ensoleillement. Selon Bibliothèques et Archives Canada, les avis étaient partagés quant à l’initiative.

«De façon générale, les citadins qui travaillaient dans des usines et des bureaux étaient heureux d’avoir une heure de clarté de plus pour faire des corvées ou se détendre. Par contre, ce changement dérangeait les campagnards, car il perturbait les habitudes des travailleurs agricoles et de leurs animaux. Les cadres des compagnies de chemin de fer […] n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de changer l’heure deux fois l’an», peut-on lire sur le site web gouvernemental.

D’une pierre deux coups

Pour la SHQ, le changement d’heure est l’occasion tout indiquée pour vérifier les piles et le fonctionnement des avertisseurs de fumée. C’est, selon l’organisme, «un geste de routine qui peut sauver des vies».

«Il est important de vérifier régulièrement son bon fonctionnement en appuyant sur le bouton d’essai jusqu’à ce que le signal sonore retentisse. Ce dernier devrait se faire entendre immédiatement. Assurez-vous aussi du bon état de l’appareil en éteignant une chandelle ou une allumette à proximité», indique la SHQ à la veille du changement d’heure.

Selon le ministère de la Sécurité publique, la commercialisation de l’avertisseur de fumée, au début des années 1980, a fait passer le nombre de décès par cause d’incendie de presque 200 à une quarantaine par année.

 

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