Les roulottes seront désormais permises à Gallix, Matamek et Moisie

Par Jean-Christophe Beaulieu 15 janvier 2019
Temps de lecture :

Le conseil municipal de Sept-Îles a adopté de nouvelles normes pour encadrer l’utilisation de roulottes dans les périphéries (Gallix, Moisie et Matamek). Les citoyens pourront désormais, comme c’est le cas à Val-Marguerite, installer une roulotte «permanente» sur leur terrain. Cela permettra entre autres à la Ville de percevoir des taxes pour les services municipaux rendus.

À partir du printemps 2019, les résidents des périphéries pourront installer des roulottes de camping sur leurs terrains plutôt qu’une maison, s’ils le souhaitent. Ils devront toutefois le faire de manière permanente, c’est-à-dire que les véhicules devront reposer sur des fondations et être «ancrés».

Les secteurs tels Matamek et Gallix sont souvent des endroits où l’on retrouve des résidences secondaires, des chalets. Les roulottes installées de manière permanente pourront désormais être taxé, tel que l’explique Réjean Porlier.

«On peut percevoir des taxes sur un chalet, mais pas sur des roulottes. On permet donc aux gens de s’installer, mais en contrepartie la Ville va pouvoir percevoir des taxes. Parce que n’oublions pas que l’on offre des services municipaux dans ces secteurs, cueillettes des ordures et déneigement, et il y a des coûts importants reliés à ça», souligne le maire.

Tolérance zéro

Un autre volet s’ajoute au nouveau règlement municipal. Les citoyens qui ont des terrains rendus «non-constructibles» par les risques d’érosion et de submersion pourront, à partir de mai prochain, y installer une roulotte. L’installation sera permise chaque année du 1er mai au 15 octobre.

Le maire de Sept-Îles explique que bien que la municipalité démontre de l’ouverture, certains comportements nuisibles devront être évités.

«On ne veut pas qu’il se développe des terrains de camping un peu partout. La personne pourra installer sa roulotte, mais pas question d’amener des amis et de s’installer là à plusieurs pour la fin de semaine. On ne tolérera pas ça», avertit M. Porlier.

«Au niveau de l’environnement, si on s’aperçoit que les gens déversent leurs eaux usées dans la nature, c’est clair que là aussi ils mettent leur privilège en péril», ajoute-t-il.

Partager cet article