Une coalition regroupant des groupes de chômeurs, des syndicats affiliés à la CSN, des élus municipaux et fédéraux ainsi que des employeurs de l’industrie saisonnière se sont faits entendre mardi matin à Ottawa. Le groupe réclame des mesures urgentes pour contrer le trou noir et des statuts de zones protégées pour certaines régions.
La coalition s’est exprimée dans le foyer de la Chambre des communes, interpellant les autorités politiques pour la mise en place de solutions permanentes au problème du trou noir, cette période de temps plus ou moins longue entre la fin des prestations d’assurance-emploi et la reprise du travail saisonnier.
Ils étaient venus de la péninsule acadienne, de Charlevoix, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord afin de faire entendre leurs voix. Ils étaient soutenus par trois élus du NPD, une autre du Parti conservateur et la députée de Manicouagan, la bloquiste Marilène Gill. Il n’y avait cependant personne du gouvernement libéral.
Le groupe a répété le même message qu’il prône depuis plusieurs années, soit la mise en place de mesures d’exception pour les travailleurs en provenance des régions où l’économie saisonnière est la plus importante. Ces mesures sont un critère d’admissibilité à l’assurance-emploi fixé à 420 heures travaillées et une période de prestations suffisante pour éviter le trou noir, avec un plancher de 35 semaines de prestations.
La coalition s’entend aussi pour dire que le projet-pilote d’accorder cinq semaines de prestations supplémentaires aux travailleurs saisonniers de 13 régions ciblées au pays est un pas dans la bonne direction, mais il est loin d’être suffisant pour régler définitivement le problème qui doivent vivre avec le trou noir.
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