Une étudiante Française du Cégep de Sept-Îles raconte son intégration dans le milieu    

Par Jean-Christophe Beaulieu 16 octobre 2018
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Anne Bontour avec Dany Laferrière, président d’honneur du Congrès commun du Réseau Québec-France.

Elle a fait le choix de traverser l’Atlantique pour entamer des études collégiales. À la recherche d’aventures et de nouvelles expériences, Anne Bontour discute de son intégration dans son milieu d’accueil septilien.

Anne Bontour revient tout juste du 20e Congrès commun du Réseau Québec-France. Elle a été sélectionnée pour se joindre à la vingtaine de jeunes étudiants pour échanger sur la promotion de la relation franco-québécoise. Faisant partie du programme des «Ambassadeurs» du Cégep de Sept-Îles, elle participe aussi aux efforts de recrutement de l’institution en France, son pays natal.

À Sept-Îles depuis deux ans, elle soutient que c’est son goût du voyage et de l’aventure qui l’a poussé à venir étudier au Québec.

«De traverser l’océan, d’aller en Amérique, c’était le summum de ce que je pouvais rêver. Quand on m’a offert l’opportunité, je l’ai tout de suite saisi. En France, on voit le Québec comme un pays accueillant avec des gens amicaux. Disons que je n’ai pas été déçue», affirme la jeune étudiante.

L’intégration, clé de la réussite

Arriver dans un environnement complètement nouveau, à des milliers de kilomètres de chez soi, peut s’avérer angoissant. Une intégration harmonieuse est la clé, selon Anne Bontour

«J’ai très bien vécu mon intégration, personnellement. Dès que je suis arrivée à Montréal, le fait que des gens du Cégep étaient là pour nous accueillir à l’aéroport, ça contribue grandement à nous rassurer. On a eu beaucoup d’activités en arrivant avec les autres étudiants étrangers, ça facilite la création de liens et on apprend vite à s’entraider», assure-t-elle. «Et dès que je suis arrivée, j’ai repris les sports que je pratiquais en France et ça m’a permis de créer pas mal de contacts. J’ai commencé à travailler et ça aussi ça aide. De m’ouvrir et d’être curieuse, ça permet d’engager facilement le dialogue. La clé, c’est de s’ouvrir à notre nouvel environnement», poursuit-elle.

Un milieu accueillant

Les liens avec les Septiliens se sont faits assez naturellement pour la jeune Française. Invitée à une fête, quelques jours après son arrivée, elle a vite su se faire des amis.

«Des gens étaient assis autour d’un feu. On m’a dit «viens! Tire-toi une bûche». Je ne connaissais pas du tout les expressions québécoises, alors j’ai carrément tiré une bûche dans le feu. Ça a bien fait rire et disons que ça m’a permis de m’intégrer facilement».

Si le mal du pays peut parfois s’installer, le fait d’être une communauté d’étudiants étrangers tissée serrée facilite le soutien. C’est lorsque l’on s’isole que l’expérience peut vite devenir angoissante, estime-t-elle. À ceux qui, comme elle, souhaiteraient voyager, mais hésitent, elle lance le message suivant.

«Je leur dirais de ne pas avoir peur. Parce que oui, ça peut paraître énorme de traverser l’océan, mais de l’autre côté, il y a des gens prêts à nous accueillir et nous aider à s’intégrer. Franchement, c’est une expérience inoubliable et enrichissante que je souhaite à tout le monde de vivre».

 

 

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