Rio Tinto voudrait vendre une partie de IOC

Par Éditions Nordiques 17 août 2018
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IOC
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Les installations de la Compagnie minière IOC à Sept-Îles.

Rio Tinto  deuxième producteur mondial de minerai de fer, serait plus que jamais prêt à vendre sa participation de 6 milliards de dollars dans Iron Ore Company of Canada (IOC). Les soumissionnaires probables comprendraient ArcelorMittal et Teck Resources.

Jean-Guy Gougeon, collaboration spéciale

Le mineur, qui détient 58,7% du producteur canadien, aurait déjà été approché par ArcelorMittal et Teck Resources, le plus important minier diversifié du Canada, a rapporté Sky News.

L’intérêt présumé pour une transaction survient à un moment où les prix du minerai de fer ont rebondi, se négociant désormais autour de 68 dollars la tonne.

Ce n’est pas la première fois que Rio tente de se désintéresser d’IOC. En 2013, le directeur général de l’époque, Sam Walsh, a tenté, mais sans succès, de le vendre dans le cadre d’une vaste opération de cession d’actifs que la société a menée à un moment où les prix du minerai de fer ont chuté.

Selon une source au sein de la compagnie à Sept-Îles, il ne s’agirait que de spéculations et de rumeurs.

Bourse

Le deuxième plus grand mineur au monde serait également en train d’explorer une inscription à la cote de la Bourse de Toronto d’IOC, l’un des plus importants producteurs de minerai de fer au Canada, qui a réalisé des revenus de 1,9 milliard de dollars en 2017.

IOC exploite une mine, un concentrateur et une usine de bouletage à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que des installations portuaires situées à Sept-Îles. La minière exploite aussi une voie ferrée de 418 kilomètres reliant la mine labradorienne au port.

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