Corporation de protection de l’environnement : budget réduit de 50%

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Un montant de 200 000 $ a été attribué «provisoirement» à la Corporation de protection de l’environnement (CPESI). Les prévisions budgétaires de l’organisme prévoyaient plutôt des besoins de 425 000 $.

Suite à leur élection, le maire et les conseillers avaient annoncé vouloir revoir les mandats des différentes corporations municipales. L’exercice ayant été complété avec Développement Économique Sept-Îles (DÉSI), le travail se poursuit avec la CPESI.

À sa dernière séance, le conseil municipal a annoncé qu’il contribuera au financement de cette dernière à hauteur de 200 000 $ pour l’année 2018.

«Le but est toujours le même. D’abord, s’assurer que le mandat que l’on confie à nos corporations rencontre les enjeux de la municipalité. Ensuite, que les ressources attribuées sont adéquates. Ce 200 000 $ est une enveloppe provisoire, en attendant que les travaux quant à la révision du mandat soient faits», expliquait Réjean Porlier en séance publique du conseil municipal, le 23 avril.

La présidente de la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles, Alexandra Elsliger. 

Le processus en question pourrait s’étaler sur plusieurs mois encore, selon la présidente de la CPESI, Alexandra Elsliger.

«En fait, je ne crois pas que l’on ait des nouvelles avant le mois de septembre», constate-t-elle.

225 000 $ de moins que prévu

Bien que provisoire, le montant octroyé représente moins de la moitié que ce dont la CPESI croyait avoir besoin.

« Dans notre prévision budgétaire, on avait fait une demande de 425 000 $. On devrait arriver à survivre. On va devoir s’adapter, refaire nos états financiers pour y arriver. Il va s’agir entre autres de revoir certains projets, en mettre certains sur la glace, ou les reporter à plus tard», soutient-elle.

Avec son équipe de quatre, la CPESI est la seule corporation municipale en environnement au Québec. Contrairement à DÉSI, qui émane de la municipalité, ce sont des citoyens qui ont fondé la Corporation de protection de l’environnement, explique Mme Elsliger. ¸

«Ce qu’on veut, autant la Ville que nous, c’est de maintenir la Corporation en service. On se considère comme des partenaires de la municipalité, on collaborera le plus possible», assure-t-elle.

 

 

 

 

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