Katherine A. Ouellet: un réel intérêt pour le fantastique

Par Éditions Nordiques 23 octobre 2017
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Katherine A. Ouellet prend un réel plaisir à jouer avec les codes du fantastique qu’elle maîtrise de plus en plus.

Originaire de Sept-Îles, Katherine A. Ouellet vient de voir l’un de ses rêves se réaliser par le lancement récent du roman «La quête du griffon».  Il s’agit là du premier d’une série de quatre tomes de la collection «Le guerrier de Tenèbres». C’est l’aboutissement d’un projet littéraire sur lequel elle travaillait depuis environ 10 ans.  

Pour Katherine Ouellet, cette envie profonde de raconter une histoire ne remonte pas à hier. «J’étais la plus vieille des deux côtés de ma famille. J’aimais raconter des histoires. Ça a toujours fait partie de moi, confie-t-elle. Plus jeune, j’ai lu «Amos d’Aragon» et «Les Chevaliers d’Émeraude». J’adorais l’univers fantastique qui se dégage de ses romans. Je me suis sentie rapidement à l’aise d’agir dans cet univers. Ça s’est surtout fait instinctivement.»

L’écriture l’aura aidé à traverser l’adolescence. Une période de sa vie qui n’a pas toujours été de tout repos. «Je me suis réellement accrochée à ce projet. Je pouvais transformer ce qui me faisait mal et en faire quelque chose de positif», indique celle qui suggère aux jeunes auteurs de ne jamais abandonner et de surtout accepter de corriger ses défauts. Elle ajoute qu’il ne faut surtout pas avoir peur de la critique.

Lorsqu’elle a signé ce contrat d’édition avec La luzerne rousse pour les quatre tomes, l’auteure nord-côtière n’a pas réalisé sur le coup la chance qui lui était offerte. «J’avais, auparavant, essuyé plusieurs refus. Je l’ai vraiment réalisé lorsque j’ai eu le livre en main. C’est surtout là que c’est fait le déclic. Je me sens très bien entourée pour mener à terme cette belle aventure littéraire. Je suis très satisfaite du soutien qui m’est apporté.»

Encouragée par un professeur

Comme plusieurs, la Septilienne écrivait au départ surtout pour ses proches et amis. «Un professeur m’avait dit que ce que j’écrivais avait du potentiel. Quand j’ai publié dans le journal de l’école, j’ai vu que ça pouvait susciter de l’intérêt. Je n’avais pas l’impression que je pouvais autant intéresser les gens. Je l’ai réalisé rapidement. C’est ce qui m’a donné envie d’aller de l’avant», soulève-t-elle.

Selon l’écrivaine, cet univers fantastique qu’elle met à l’honneur dans son roman s’adresse aux jeunes autant qu’aux adultes. «Bien sûr, il y a des codes dans ce genre littéraire et je me dois de les respecter. Je me les suis très bien appropriés. J’ai déjà une bonne idée de ce qui va se passer dans les trois autres tomes.  Leur rédaction est entamée, mais n’est pas complétée. Comme je suis une championne de la procrastination, ça se fait lentement, mais sûrement.»

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