Les Silos de Port-Cartier célèbrent un demi-siècle

Par Emy-Jane Déry 7 juillet 2017
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Première livraison de céréales aux Silos de Port-Cartier le 16 octobre 1967, par le M/V Paterson.

Il y a un demi-siècle, les Silos de Port-Cartier recevaient leur toute première livraison de céréales. Depuis, il y a transité près de 125 millions de tonnes de grains, de quoi célébrer en 2017.

Dans les années ’60, le projet a pris forme avec la construction de 64 silos à grain et huit réservoirs extérieurs d’une capacité de quelque 280 000 tonnes métriques.

La première livraison est arrivée aux Silos précisément le 16 octobre 1967, directement de l’Ouest canadien. Le navire M/V Paterson y a transbordé les premières céréales qui allaient marquer le début d’une longue aventure pour l’entreprise Louis Dreyfus Compagny Canada et Port-Cartier.

Au plus fort des activités, il s’est transbordé jusqu’à cinq millions de tonnes de céréales en un an  aux Silos de Port-Cartier.

«Je ne pense pas qu’on va revoir cela», a lancé Allen Tupper, directeur des opérations et de l’entretien. Il œuvre pour les Silos depuis une vingtaine d’années.

Ce point marquant des opérations, c’était dans les années 1980. Les Silos employaient alors plus de 80 personnes.

«La Russie était importatrice à cette époque. Depuis, le marché a changé, plusieurs joueurs se sont ajoutés dans notre marché dont la Russie elle-même qui est devenue exportateur», a expliqué M. Tupper.

À l’inverse, il y a eu des périodes plus difficiles au court de ce demi-siècle.

«Il y a eu des années assez maigres, surtout quand la Commission canadienne du blé a été abolie par le gouvernement Harper. Il y a eu un grand choc au niveau du marché canadien et l’année 2012 a été l’une de nos pires, avec 680 000 tonnes seulement», a-t-il dit.

Somme toute, l’industrie de la céréale est cyclique, a indiqué M. Tupper, bien qu’elle ne connaisse pas d’aussi grande variation que celle du fer par exemple.

«Le grain étant une denrée de base fondamentale pour la nutrition, ça demeure plus stable que les métaux. Aussi longtemps qu’on mange du pain des pâtes, il y aura toujours un marché», a-t-il dit en songeant à l’avenir.

Célébrations

Toutes ces années d’opérations sont le fruit de plusieurs individus, qui ensemble, ont contribué aux opérations des silos, précise la direction de l’entreprise vieille de 50 ans.

«On n’aurait pas pu faire ça tout seul», a lancé Allen Tupper.

En ce sens, une soirée anniversaire toute particulière est prévue en octobre. Elle rassemblera les employés, les retraités, les partenaires et les clients pour célébrer l’occasion. «On est reconnaissant de tout le monde qui nous a aidés à nous rendre là», a souligné M. Tupper. La sortie d’un livre-souvenir sur les moments marquants des Silos est aussi à venir. Un nouveau logo anniversaire combinant les couleurs de l’entreprise au jaune maïs (vu si souvent aux Silos), ainsi que le slogan «D’un horizon à l’autre» viennent témoigner des nombreuses destinations des produits transitant par Port-Cartier.

 

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