CSQ à Sept-Îles: Appui aux travailleurs de la construction

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​La présidente de la CSQ, Louise Chabot, avait apporté son casque jaune “solidarité” en soutien aux grévistes de la construction.

Près de 300 délégués de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) sont présentement réunis en conseil général au Centre des congrès de Sept-Îles. La présidente Louise Chabot a profité de sa tribune pour offrir son soutien aux travailleurs de la construction en grève.

L’évènement d’une durée totale de trois jours a débuté mercredi matin et prendra fin vendredi. Sept-Îles représente le dernier arrêt d’une série de conseils généraux tenus au cours de la dernière année.

En ouverture mercredi, la présidente, Louise Chabot, s’est adressée aux nombreux délégués présents afin de dresser un bilan de la situation sociopolitique et économique, notamment en ce qui concerne l’état des services publics, l’austérité et l’éducation, sous le gouvernement Couillard à près d’un an des élections provinciales.

«Que ce soit en favorisant les garderies privées, en privatisant nos soins de santé ou en encourageant le recours à la sous-traitance dans nos écoles, nos cégeps et nos universités, la ligne du gouvernement libéral est claire : encourager le recours au privé au détriment du bien-être de la population québécoise», a affirmé Louise Chabot.

Solidarité

Portant un casque de construction jaune sur lequel était écrit le mot «solidarité», la présidente en a profité pour signaler son appui envers la grève qui s’est déclenchée mercredi dans l’industrie de la construction.

«La solidarité doit s’exercer aussi pour des travailleurs en lutte, les travailleurs de la construction qui ont déclenché la grève ce matin […] J’ai mon casque, je sais que vous en avez tous un. Ils (les travailleurs de la construction) sont censés venir manifester ici, et il se peut que l’on prenne un dix minutes de pause à l’horaire et que nous sortions dehors nous aussi!», a lancé la présidente de la CSQ.

La présidente a finalement terminé son allocution sur une note plus positive. «N’oublions jamais que nous sommes des actrices et des acteurs importants de changement social, des porte-voix qui font avancer la société. Nous défendons non seulement nos conditions de travail, mais nous contribuons aussi à mettre en place des mesures pour assurer une plus grande justice sociale», a-t-elle conclu.

La CSQ compte 2 800 membres sur la Côte-Nord, travaillant dans les secteurs de la petite enfance, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé.

 

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