Un promoteur est intéressé à construire une résidence pour personnes âgées autonome et semi-autonome à Port-Cartier. Autant les élus que la corporation économique souhaitent ce projet qui pourrait freiner l’exode des retraités vers d’autres localités.
La Ville de Port-Cartier et la Corporation de développement économique souhaitent la construction d’une résidence pour aînés autonomes et semi-autonomes, un type de service absent du territoire portcartois. La municipalité et la corporation économique accompagnent un promoteur intéressé à offrir ce service.
Une enquête menée ce printemps par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a porté sur les besoins des personnes âgées en lien avec les services de soutien à l’autonomie. La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle, est certaine que l’étude a démontré un «besoin très clair» pour une résidence pour aînés ayant un minimum d’autonomie.
Perte du tissu social
Elle rappelle le phénomène des gens qui ont travaillés et vécu à Port-Cartier, mais qui partent vers d’autres localités une fois à la retraite. «Les aînés de Port-Cartier veulent rester à Port-Cartier. C’est très crève-cœur pour eux de devoir partir», a mentionné Mme Doyle.
Même son de cloche du côté du commissaire industriel, Bernard Gauthier. «Nous, les gens s’en vont à Québec, Rimouski, Charlevoix… Pas nécessairement par plaisir, mais par obligation. Il n’y a pas de loyers adaptés à leurs moyens», explique-t-il. En plus de la perte économique liée au départ de ces aînés, M. Gauthier ajoute la «perte du tissu social». «On perd des gens qui pourraient consacrer du temps en bénévolat dans la collectivité», donne-t-il en exemple.
Violaine Doyle souhaiterait qu’entre 20 et 25% des loyers d’une éventuelle résidence pour aînés à Port-Cartier soient accessibles à un programme comme AccèsLogis, destiné aux personnes à faible revenu.
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