Vers une annonce imminente du projet de biocarburant de Rémabec

Par Éditions Nordiques 25 mai 2016
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Les astres s’alignent vers une annonce officielle de l’aménagement d’une usine de biocarburant près de la scierie Arbec à Port-Cartier, d’ici la période estivale. Les gouvernements provincial et fédéral seront du montage financier de ce projet nécessitant des investissements de 100 millions $.

La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle, a discuté du projet, la semaine dernière, avec le président et chef des opérations du Groupe Rémabec, Réjean Paré. «Il m’a dit que le dossier avance très très bien. En fait, on est à déterminer une date pour faire une annonce officielle», a mentionné Mme Doyle la semaine dernière sur les ondes de Côte-Nord Attitude.

Lors de sa dernière visite dans la région au début du mois de mai, le ministre Pierre Arcand a mentionné qu’il espérait que son prochain passage soit pour une annonce concernant les installations d’Arbec à Port-Cartier.

«Le ministre Arcand n’a pas pu s’empêcher d’en parler et je le comprends», a lancé à ce sujet la mairesse. Celle-ci a aussi confirmé que le gouvernement fédéral sera «impliqué dans la structure financière». De son côté, le porte-parole du Groupe Rémabec, Pierre-Olivier Lussier, a mentionné au journal que «notre objectif est de pouvoir faire une annonce à court terme».

Dans son dernier budget, en mars, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’un milliard de dollars sur quatre ans seront investis dans les technologies vertes. À Québec, la session parlementaire à l’Assemblée nationale prendra fin le 10 juin.

Quai municipal

Les projets d’investissements chez Arbec à Port-Cartier sont intimement liés à la réfection du quai municipal, a répété à plusieurs reprises la mairesse Doyle. «On s’entend bien qu’une usine de biocarburant devra envoyer son produit par le fleuve et aura besoin d’infrastructures conformes, surtout si ces produits-là sont appelés à aller vers l’international», a expliqué la mairesse.

Rémabec mire un investissement de 100 millions $ à ces installations portcartoises pour la construction d’une usine de production de biocarburant, soit de l’huile pyrolytique, produit avec des résidus forestiers. En mars, le président et chef de la direction chez ArcelorMittal, Pierre Lapointe, a affirmé qu’un projet pilote ayant eu cours à l’usine de bouletage avec ce carburant s’est avéré «fonctionnel et acceptable». À terme, la minière souhaite que son usine soit alimentée de 20 à 25% en huile pyrolytique, une source d’énergie «complémentaire» au gaz naturel.

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