Le Syndicat des Métallos a manifesté vendredi matin devant le Tim Hortons de la rue Régnault pour dénoncer la lenteur des négociations entre les franchisés des quatre restaurants de Sept-Îles et leurs employés pour l’élaboration d’une première convention collective.
Les restaurants Tim Hortons de Sept-Îles sont syndiqués depuis février 2015. Les Métallos, qui représentent cette centaine de nouveaux membres, dénoncent le fait qu’aucune convention collective n’ait été conclue un an et demi plus tard. Les manifestants ont remis des bons d’achat gratuits pour sensibiliser les clients à leur cause.
«On dénonce la lenteur de la négociation. On pourrait toujours, à ce moment-ci, s’asseoir avec l’employeur, mais il ne veut pas s’asseoir avec nous», a mentionné Gilles Ayotte, du Syndicat des Métallos, sur les ondes de Côte-Nord Attitude. «Ce qu’on demande, c’est une convention négociée avec des salaires respectables et proportionnels avec l’économie de la région», a-t-il ajouté.
Si les négociations continuent de piétiner, un processus d’arbitrage devant le Tribunal administratif du travail pourrait être enclenché. «Nous, ce qu’on veut, c’est une convention négociée», précise toutefois M. Ayotte. On compte pas moins de 6 800 comptoirs Tim Hortons au Canada, mais peu d’entre eux sont syndiqués. Au Québec, un Tim Hortons à Longueuil a déjà reçu une accréditation syndicale en 2003.
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