Tim Hortons de Sept-Îles: Les négociations piétinent entre l’employeur et les syndiqués

Par Éditions Nordiques 13 mai 2016
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Les employés des Tim Hortons de Sept-Îles sont toujours sans contrat de travail plus de 3 ans après l’obtention de leur accréditation syndicale

Le Syndicat des Métallos a manifesté vendredi matin devant le Tim Hortons de la rue Régnault pour dénoncer la lenteur des négociations entre les franchisés des quatre restaurants de Sept-Îles et leurs employés pour l’élaboration d’une première convention collective.

Les restaurants Tim Hortons de Sept-Îles sont syndiqués depuis février 2015. Les Métallos, qui représentent cette centaine de nouveaux membres, dénoncent le fait qu’aucune convention collective n’ait été conclue un an et demi plus tard. Les manifestants ont remis des bons d’achat gratuits pour sensibiliser les clients à leur cause.

«On dénonce la lenteur de la négociation. On pourrait toujours, à ce moment-ci, s’asseoir avec l’employeur, mais il ne veut pas s’asseoir avec nous», a mentionné Gilles Ayotte, du Syndicat des Métallos, sur les ondes de Côte-Nord Attitude. «Ce qu’on demande, c’est une convention négociée avec des salaires respectables et proportionnels avec l’économie de la région», a-t-il ajouté.

Si les négociations continuent de piétiner, un processus d’arbitrage devant le Tribunal administratif du travail pourrait être enclenché. «Nous, ce qu’on veut, c’est une convention négociée», précise toutefois M. Ayotte. On compte pas moins de 6 800 comptoirs Tim Hortons au Canada, mais peu d’entre eux sont syndiqués. Au Québec, un Tim Hortons à Longueuil a déjà reçu une accréditation syndicale en 2003.

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