La qualité de l’air à Sept-Îles est «satisfaisante»

Par Éditions Nordiques 25 mars 2016
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La directrice générale de la corporation de l’environnement, Stéphanie Prévost, et Sophie Huguet, coordonnatrice de l’INREST.

La qualité de l’air à Sept-Îles est «satisfaisante» selon deux études menées par le ministère de l’Environnement et par l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST). Selon le ministère, la qualité de l’air ici et «supérieure à celles mesurées ailleurs en province».

La Table de concertation de la qualité de l’air, qui regroupe des citoyens, des groupes environnementaux et des industriels, a commandé à l’INREST une étude pour mesurer la qualité de l’air à Sept-Îles qui s’est déroulée de janvier 2012 à décembre 2013. En parallèle, le ministère de l’Environnement a lui aussi fait une étude en 2009 et de juin 2012 à juin 2013.

Selon l’étude de l’INREST, «le taux de conformité des données mesurées avec les réglementations, normes ou critères en vigueur est de 99,9%». Ce sont 11 dépassements qui ont été identifiés durant cette période. De ce nombre, six sont survenus lorsque des feux de forêt affectaient toute la province et cinq autres sont liés «à des opérations industrielles combinées à des conditions météorologiques ayant contribué à la dispersion de particules en suspension», dont l’humidité ou le vent.

Ces études «origines de préoccupations citoyennes, je dirais, de 2008 à 2010, qui ont grandi par rapport à l’enjeu de la qualité de l’air», expliquent la directrice générale de la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI), Stéphanie Prévost. «Avec ces inquiétudes-là, les citoyens ont questionné le conseil de ville, le ministère, sur l’état de la situation à Sept-Îles. Personne ne pouvait leur répondre parce qu’il n’y a pas d’indice de la qualité de l’air, ni de portrait global», continue-t-elle.

La CPESI et l’INREST ont présenté les résultats de leur étude et comparé avec celle du ministère de l’Environnement, le 21 mars. «Le ministère, dans son étude, ce qu’on voit, c’est que la qualité de l’air est très bonne», explique Mme Prévost. En comparant avec l’étude de l’INREST, les résultats sont «satisfaisants et rassurants par rapport à ce qui pouvait être exprimé» il y a quelques années.

La CPESI souhaite «avoir un suivi régulier» de la qualité de l’air à Sept-Îles, même si ça demande beaucoup d’investissements humain, technique et financier.

Le rapport est disponible sur le microsite air.septiles.ca. Les citoyens sont invités à poser leur question sur ce site d’ici le 20 avril. Une «rétroaction» sera effectuée, selon les questions d’ici juin.

Huit paramètres mesurés

  • Aluminium
  • Fer
  • Béryllium
  • Manganèse
  • Dioxyde de soufre (SO2)
  • Particules fines (PM 2,5)
  • Particules totales
  • Hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP)

 

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