Recherche et études universitaires: L’UQAC et l’Institut Tshakapesh s’unissent

Par Fanny Lévesque 23 mars 2016
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Le directeur du Centre d’études universitaires de l’est de la Côte-Nord, Roberto Gauthier et le directeur du Centre des Premières Nations Nikanité, Marco Bacon entourent le directeur général de l’Institut Tshakapesh, Louis Vollant au moment de la signature de l’entente.

L’Institut Tshakapesh et l’Université du Québec à Chicoutimi ont signé une entente de collaboration novatrice pour développer la recherche et les études universitaires chez les étudiants des Premières Nations. L’expérience de l’université combinée à la connaissance de l’Institut est synonyme d’une association vouée au succès, selon les partenaires.

Les liens tissés entre les deux organisations visent à favoriser le développement de programmes de formation, de projets pédagogiques et de recherche dans les domaines de la culture, de la langue et de l’éducation autochtone. «C’est un événement important», a souligné le directeur du Centre d’études universitaires de l’est de la Côte-Nord, Roberto Gauthier.

«Cela vient témoigner d’une volonté commune de travailler en collaboration», a-t-il poursuit lors d’une cérémonie qui s’est déroulée vendredi, au pavillon Alouette, où un nouveau bureau destiné à l’Institut Tshakapesh a été inauguré. «Nous sommes heureux de pouvoir compter sur un partenaire comme Tshakapesh, qui rayonne au-delà de la Côte-Nord», a renchéri M. Gauthier.

Partenariat prometteur

Le partenariat mis en place entre les deux organismes servira de modèle pour tout le réseau universitaire du Québec, selon le directeur du Centre des Premières Nations Nikanite, rattaché à l’UQAC, et qui viendra au besoin supporter les initiatives issues de l’entente. «Cela représente beaucoup pour nos étudiants, c’est une opportunité pour ceux qui voudront s’investir dans les études de 2e et 3e cycle», a lancé Marco Bacon.

Tshakapesh a déjà plusieurs projets dans ses cartons, dont celui d’honorer le mandat confié par les élus et chefs de la Côte-Nord de créer du matériel pédagogique, destiné aux écoles de la province, afin de mieux raconter l’histoire des peuples autochtones du Québec. La formation et l’accès au service, ainsi que de la recherche appliquée, par exemple sur des problématiques précises des communautés, figurent aussi sur la liste des priorités de Tshakapesh.

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