En attente d’une greffe: Daniel Petitpas lance un ultime cri à l’aide

Par Éditions Nordiques 17 février 2016
Temps de lecture :

Même s’il éprouve d’importantes préoccupations financières, Daniel Petitpas entrevoit aujourd’hui l’avenir avec beaucoup plus d’optimisme.

Hospitalisé depuis le 12 janvier à l’hôpital de Sept-Îles, Daniel Petitpas attend impatiemment une greffe des deux poumons afin de pouvoir reprendre un mode de vie plus actif. Dans l’attente d’un transfert à la Maison des greffés de Montréal, le Septilien n’a d’autres choix que de demander l’aide de la population.

Invalide depuis quatre ans en raison de son état de santé, Daniel Petitpas ne reçoit qu’un montant de 700$ par mois pour subvenir à ses besoins. Heureusement pour lui, sa fille est là pour lui prêter main-forte. Mais, son état de santé précaire l’obligera certainement à demeurer à l’extérieur de la région pendant un long moment, tant avant qu’après la greffe.

«Je me retrouve dans une situation financière précaire. J’ai besoin d’aide pour régler mes comptes et pouvoir composer avec les différentes dépenses qui seront reliées à mon séjour à Montréal. Je ne trouve pas normal qu’un gars malade soit obligé de défrayer des frais pour se faire soigner. Le gouvernement ne me fournit aucune aide financière supplémentaire (malgré qu’il soit en région éloignée)», déplore-t-il.

Par fierté, le Septilien admet avoir longtemps hésité avant de se tourner vers la population. C’est surtout sa fille, Carolane, qui l’a incité à recourir au socio-financement.

«Je ne pensais pas avoir à me rendre jusque-là. Ça m’a pris du temps à me décider. J’ai envie de vivre, lance-t-il. Je veux me battre jusqu’au bout. Ma vie ne peut s’arrêter là. J’ai une petite fille de huit mois et je veux la voir grandir. Je trouve ça injuste d’avoir à le faire. J’ai hâte de recevoir le «ok» de Transplant Québec, mais en même temps, je suis inquiet pour la suite des choses.»

Dans un état critique, la greffe des deux poumons s’avère l’ultime solution pour M. Petitpas. Les personnes intéressées à lui offrir un soutien financier peuvent le faire en joignant sa fille par courriel au  petitpascarolane@gmail.com

Selon l’organisme Greffe-toi à nous, dix Nord-Côtiers sont actuellement dans l’attente d’une greffe. Daniel Petitpas n’est d’ailleurs pas le seul à recourir au socio-financement pour l’aider à défrayer les dépenses liées à son séjour à l’extérieur de la région.

 

Partager cet article