Ciné 7: Une hausse importante de l’achalandage

Par Éditions Nordiques 1 février 2016
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La coordonnatrice de Ciné7, Pascale Malenfant (au centre), est accompagnée des quatre invités du film «Ville-Marie», présents lors de la soirée d’ouverture le 21 janvier à la Salle Jean-Marc-Dion, soient Félize Frappier (productrice), Stéphanie Labbé (comédienne), Pascale Bussières (comédienne) et Guy Édoin (scénariste et réalisateur).

Pas moins de 7 670 spectateurs ont pris part à l’une ou l’autre des activités figurant à la programmation du Festival du film de Sept-Îles, contrairement à 6 346 en 2015.  Un nombre qui comprend les 1 432 élèves ayant assisté aux représentations scolaires en matinée. Des résultats qui enchantent grandement les membres de son comité organisateur.  

Cette hausse importante de l’achalandage étant l’un des principaux éléments qui permet à son comité organisateur de tracer un bilan plus que positif «On a une belle augmentation. C’est la première fois en 26 ans que l’on doit refuser des gens pour deux représentations un lundi après-midi. Ce sont plus de 1 000 spectateurs par rapport à l’édition précédente. On calcule ici les ateliers scolaires et les activités hors les murs. C’est une excellente remontée», lance la coordonnatrice de ce rendez-vous annuel des cinéphiles, Pascale Malenfant.

Parmi les points forts du festival, on retrouve cette nouvelle collaboration avec l’équipe du Vieux-Poste de Sept-Îles. Un endroit où se sont tenues deux activités hors les murs. «C’est fantastique. On ne se sent pas à Sept-Îles quand on est sur ce site. On est dans un lieu plus habité, enchaîne-t-elle. Le décor est enchanteur.»

Les films récompensés

La programmation comportait la présentation de plusieurs drames au Ciné-Centre de Sept-Îles. Une situation qui a déplu à certains cinéphiles. «Malheureusement, on n’invente pas la comédie. La tendance était plus lourde. Malgré ça, on parlait beaucoup de la vie. C’était des films remplis d’une belle humanité. Ça explique sûrement pourquoi le film «Brooklyn» a été choisi comme le coup de cœur du public. On y retrouve beaucoup plus de légèreté», soulève-t-elle.

De son côté, le jury a arrêté son choix sur «Le fils de Saul» qui a été désigné comme le meilleur film du festival (Prix Denis-Gagnon) et qui aussi obtenu le prix pour la meilleure réalisation. Un long-métrage qui joue dans un tout autre registre. Le prix spécial du Jury ayant été décerné à «Truman» qui n’a fait l’objet que de deux représentations lors de ce festival.

Un imposant travail d’équipe

Impliquée depuis plusieurs années au sein du comité organisateur de Ciné 7, Pascale Malenfant a occupé le poste de coordonnatrice pour une première fois. Un défi qu’elle a bien su relever. «Pour assurer la logistique de ce festival, on fonctionne avec une équipe réduite. Ce sont ses gens qui ont contribué également à faire de cet événement une réussite. Je ne peux que saluer le travail colossal qu’ils ont accompli, souligne-t-elle. J’adresse un merci particulier à Sylvie Roussy qui m’a prêté main-forte pour la gestion du volet scolaire.»

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