Écrasement : Le pilote tentait une deuxième approche, selon le BST

Par Fanny Lévesque 8 septembre 2015
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L’écrasement d’un Bell 206, il y a six jours à Sept-Îles, s’est produit lorsque le pilote tentait pour une seconde fois son approche d’atterrissage, selon le Bureau de la sécurité des transports (BST), qui enquête sur  l’accident qui a fait deux morts et trois blessés graves.

«Quand il (le pilote) est arrivé à deux, trois pieds du sol, il a décidé de reprendre son approche, a affirmé l’enquêteur, Denis Deroy. L’appareil s’est écrasé lorsqu’il a tenté de remonter». L’hélicoptère avait repris de l’altitude, «environ une vingtaine de pieds», avant de s’abîmer sur le côté gauche, sur une roche plate, près de la rivière Nipissis.

«L’impact a été très, très important», a indiqué M. Deroy.

Le BST tente d’élucider les raisons qui ont motivé le pilote à retenter son atterrissage. Selon M. Deroy, l’endroit où l’engin devait se poser est «relativement serré», mais emprunté par «plusieurs» pilotes.

La collaboration du fabricant, Bell Helicopter, sera d’ailleurs sollicitée par les enquêteurs, mais rien pour l’instant ne laisse présager «un problème avec l’appareil».

L’épave de l’engin, exploité par l’entreprise Héli-Nord, a été héliportée vers Sept-Îles, vendredi. Il est n’est pas exclu qu’elle soit transportée au Laboratoire d’ingénierie du BST, à Ottawa «pour une expertise approfondie», selon M. Deroy.

Mercredi, la visite de passes migratoires à saumon sur la Moisie et la Nipissis a tourné au drame. L’écrasement a causé la mort d’une employée du conseil Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, Blandine Pinette-Fontaine, 68 ans, et d’un biologiste du ministère de l’Environnement, Pierre-Michel Fontaine, 49 ans de Québec.


(Photo: Bureau de la sécurité des transports)

 

 

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