Rencontre de la FQGM: Plus de 120 mycologues se rassemblent à Sept-Îles

Par Éditions Nordiques 4 septembre 2015
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Depuis plusieurs mois, le Cercle des mycologues de Sept-Îles travaille à l’organisation de la prochaine rencontre de la Fédération québécoise des groupes de mycologues (FQGM) qui se tiendra dans la municipalité du 4 au 7 septembre.

Plus de 120 mycologues provenant d’un peu partout au Québec iront alors à la découverte des diverses espèces de champignons que l’on retrouve sur la Côte-Nord. Président du Cercle des mycologues de Sept-Îles, Gilles St-Amand, s’est intéressé à la mycologie, dès un très jeune âge.

«Pour moi, cet intérêt est devenu beaucoup plus qu’un loisir. La mycologie est une science complexe. J’apprends constamment. Il faut dire que l’inventaire des champignons sauvages est loin d’être complété. Seulement au Québec, on en dénote plus de 3 000 espèces. Sur la Côte-Nord, on en a répertorié 423 jusqu’à maintenant», souligne-t-il.

Fondé il y a vingt ans, ce regroupement local joue un rôle important en termes d’éducation populaire auprès de la population de Sept-Îles et même ailleurs sur la Côte-Nord.

«C’est un intérêt relativement récent dans l’histoire. Pendant très longtemps, on croyait à tort que les champignons étaient tous toxiques. On osait à peine s’en approcher, encore moins les récolter, ajoute-t-il. Si on le fait, il est important de s’assurer de bien les identifier avant de les consommer et surtout de bien les cuire.»

En plus des activités réservées aux mycologues, cette rencontre de la FQGM comporte également un volet ouvert à tous, le 7 septembre à compter de 13h au Cégep de Sept-Îles.

«Les gens auront l’opportunité de venir à ma rencontre et à la rencontre de certains de mes pairs pour en savoir plus sur cette fascinante science qu’est la mycologie. Pour l’occasion, différentes espèces de champignons seront exposées, souligne-t-il. On se fera alors un plaisir de répondre à leurs questions.»

Le Cercle des mycologues de Sept-Îles compte plus d’une quarantaine de membres. En saison estivale, l’organisme à but non lucratif propose des sorties en forêt et une excursion sur l’île Grande Basque qui a pour objectif de permettre aux gens de bien identifier les champignons sauvages récoltés. À l’automne, les activités proposées s’adressant plutôt à ses membres.


 

On voit ici son président à l’œuvre, Gilles St-Amand qui identifie les champignons récoltés. (Photo : Courtoisie)

 

 

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