Québec octroie 1 million $ pour le quai du parc d’hivernage

Par Fanny Lévesque 28 juillet 2015
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Dans un état de «détérioration avancée», le quai en éperon du parc d’hivernage de Sept-Îles subira une cure de jouvence. 

Mardi matin à Sept-Îles, Pierre Arcand a confirmé une aide de 1 million $ pour la réfection de l’infrastructure qui accueille 180 bateaux de pêche et de plaisance par année, en provenance de la Manicouagan jusqu’à la Basse-Côte-Nord et même de la Gaspésie.

«Des travaux (au quai) sont nécessaires, a fait valoir le ministre Arcand, lors de l’annonce qui s’est déroulée à l’aéroport de Sept-Îles. La capacité portante (des installations) pourrait même compromettre le levage (des bateaux) cette année», a-t-il poursuivi.

La corporation du parc d’hivernage de Sept-Îles, la Conférence régionale des élus de la Côte-Nord et la Ville de Sept-Îles complèteront le montage financier des travaux, évalué à 1,5 million $. «C’était plus qu’une nécessité, il fallait absolument que cette aide arrive», s’est réjoui le président de la corporation, Gilles Dechamplain.

La valeur des débarquements au quai en éperon s’élève à 5,9 millions $, selon M. Arcand. «Sur la Côte-Nord, les débarquements liés aux activités de la pêche commerciale représentent une valeur annuelle oscillant entre 30 et 42 millions $, selon le prix du marché. Près de 1 700 emplois directs sont créés par cette industrie», a-t-il ajouté.

Le parc d’hivernage est un «intrant important pour l’économie de Sept-Îles» alors que près de 2,7 millions $ sont injectés annuellement dans l’économie locale, notamment grâce aux services d’entretien et de réparation que nécessitent les bateaux qui s’y rendent.

Aide à l’Observatoire environnemental

De plus, Pierre Arcand a octroyé une aide financière de 217 000$ pour la poursuite des travaux de l’Observatoire environnemental de la baie de Sept-Îles, un projet unique au Québec. Déjà débutée, l’acquisition de données de «référence crédibles et actualisées» est dirigée par l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail.

Les travaux de l’Observatoire rejoignent «une orientation importante du Plan Nord, qui s’appuie sur les objectifs d’acceptabilité sociale. Le suivi environnemental de la baie constituera un outil de connaissance de la capacité du milieu d’accueil en prévision de l’arrivée de nouveaux projets», a mentionné le ministre.

Les premiers résultats, rendus publics ce printemps, ont démontré qu’il n’y avait rien d’alarmant pour l’heure dans la baie de Sept-Îles. Pas moins de 555 000$ ont été investis depuis le début du projet, financé par la Ville de Sept-Îles, Développement économique Sept-Îles, le Port de Sept-Îles et la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles.


(Photo: Le Nord-Côtier)

 

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