Bilan de la session parlementaire: L’austérité critiquée par Lorraine Richard

Par Éditions Nordiques 22 juin 2015
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La députée de Duplessis, Lorraine Richard, a profité de la fin de la session parlementaire à l’Assemblée nationale pour critiquer une fois de plus les mesures d’austérité du gouvernement qui affectent «les familles, les plus démunis et les régions».

La députée «n’a d’autre choix que de constater que le gouvernement libéral de Philippe Couillard a continué d’affaiblir la Côte-Nord lors des derniers mois par ses politiques d’austérité». Elle affirme que les familles, les plus démunis et les régions «sont les premières victimes de l’austérité».

«Il faut se le dire, la quête effrénée de l’équilibre budgétaire prônée par les libéraux se fait au détriment de l’économie d’une région comme celle de la Côte-Nord et augmente les inégalités sociales. On sacrifie l’activité économique régionale ainsi que les acquis de la classe moyenne. La population ne peut rester silencieuse face à un tel constat», a mentionné Mme Richard.

«Par ailleurs, alors que le premier ministre Couillard martèle sur toutes les tribunes que la relance économique du Québec se fera notamment grâce au Plan Nord et à la Stratégie maritime, l’un et l’autre se font attendre», a ajouté la députée, ajoutant que les antennes satellites de la Société du Plan Nord «ne sont toujours pas en place».

CISSS : Méconnaissance géographique

Lorraine Richard, qui siège à la Commission de la santé et des services sociaux depuis juin 2014, a critiqué la décision du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de créer un seul CISSS pour la Côte-Nord. «En créant un seul CISSS pour la Côte-Nord, situé à Baie-Comeau, le ministre Barrette a fait preuve d’une méconnaissance des réalités géographiques et socioéconomiques de notre région», a affirmé la députée.

Elle a mentionné que les compressions budgétaires de 12 millions $ que le CISSS de la Côte-Nord devra effectuer «n’augurent rien de bon». «Malgré tout ce brassage de structures, on se rend compte que le temps d’attente à l’urgence de Sept-Îles est loin de s’être amélioré. En 2007, il était de 10h54, alors qu’en 2014, il était de 17h30, selon les données du palmarès des urgences», a affirmé Mme Richard.


 

 (Photo : archives – Le Nord-Côtier)

 

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